Ép.37 | Scott Noivo - L'art de viser plus haut !

December 05, 2025 01:25:20
Ép.37 | Scott Noivo - L'art de viser plus haut !
Game on : L'expérience football
Ép.37 | Scott Noivo - L'art de viser plus haut !

Dec 05 2025 | 01:25:20

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[00:00:00] Speaker A: C'est. [00:00:12] Speaker B: Quoi les choses que tu as apprises comme coach dans ces dix dernières années-là? [00:00:16] Speaker A: Mon philosophie, c'est « coaching isn't black or white ». Vraiment en gris. L'une des choses que j'ai apprenu, c'est qu'il y a toujours un « why ». Mon deux premières années comme coach, on a gagné ça. C'est une chose que je. [00:00:27] Speaker B: Suis très fier de. C'est quoi qui t'a marqué le. [00:00:29] Speaker A: Plus de ces saisons-là? J'ai vu deux Hail Marys, back-to-back years, et j'étais sur les deux côtés d'un. [00:00:37] Speaker B: Hail Mary, c'est cool. Allons-y, parlons-en. [00:00:40] Speaker A: De ce fameux boldon-là. Le boldon 2021. Le match, il est tellement serré, tout le monde pense que c'était une prolongation. Je sais que le rouge, c'est un sujet controversé. Moi. [00:00:51] Speaker B: J'Aime toujours le rouge. Comment a-t-elle voulu affecter la. [00:00:55] Speaker A: Vie de tes étudiants-athlètes? Bonjour tout le monde, bienvenue. [00:01:01] Speaker B: Sur Le Game On. Je suis votre host, William Rochefort. Aujourd'hui, j'ai la chance de recevoir un homme qui a marqué probablement la vie de plusieurs étudiants-athlètes, celle de John Abbott College. un coach qui a pas juste fait entraîner, mais aussi bâti des leaders pour la prochaine diagnose en athlète. J'ai la chance de recevoir avec moi Scott Noivo, Defensive Coordinator des Islanders, qui vient tout juste de prendre sa retraite. Merci d'avoir accepté mon invitation sur le podcast. C'est extrêmement apprécié. J'ai hâte qu'on prenne le temps de discuter ensemble. Avant de commencer. [00:01:46] Speaker B: Avec mon introduction, avec le podcast, j'aimerais aller tout de suite dans le vif du sujet. [00:01:52] Speaker B: Pourquoi prendre. [00:01:55] Speaker A: Ta retraite cette année? Oui, c'est une bonne question. C'est quelque chose que tout le monde me demande. Honnêtement, la plus grande raison, il y a plusieurs raisons, mais la plus grande raison est que j'ai donné deux jeunes fils à la maison, Dawson et Dean. [00:02:14] Speaker A: Les deux, puis ma femme, c'est ma vie. Alors, après 24 ans dans le sport, je pense que c'est le temps de faire d'autres choses, mais d'être plus présent pour mes fils avec deux jeunes hommes, qui veulent être jeunes hommes. Je veux être présent pour eux, je veux faire des souvenirs avec eux. Quand t'es une parent, les choses, quand ils sont tellement petits, ils sont seulement tellement petits. [00:02:42] Speaker A: Pour un temps très court. Il n'y a pas beaucoup d'opportunités pour mettre à dormir, pour lever mes enfants. Je vais être présent pour maximiser toute cette chance. Honnêtement, j'adore le foot, j'adore le coaching. Prendre la retraite, c'est la chose la plus difficile, la plus difficile décision que j'ai jamais faite. [00:03:11] Speaker A: Je veux prendre le temps d'être plus présent pour mes familles, mais aussi pour d'autres choses. Plus de temps pour moi, plus de temps pour le social, juste pour avoir une expérience différente. 24 ans, c'est 24 automnes qu'ils ont fait le foot, c'est 24 étés qu'ils ont fait l'entraînement, 24 hivers qu'ils ont fait tout l'entraînement. dix ans de recrutement, tout ce qui est entraînement, d'être dans le football de haute performance, puis c'était temps pour voir c'est quoi d'autre qui est « out there ». Mais pour être clair, la plus grande raison, c'est ma famille, puis c'était 100 % ma décision, ce n'était pas la pression de ma femme ou quelque chose comme ça, c'était vraiment pour moi. [00:03:57] Speaker B: C'Était le temps pour faire d'autres choses. C'est vraiment correct. Je pense que. [00:04:05] Speaker B: En fait, quelqu'un m'a dit, à un moment donné aussi dans ma vie, où est-ce que, tu sais, en ce moment, j'ai les études, mes projets, j'ai plusieurs choses qui se passent dans ma vie, puis c'est dur des fois de voir l'avancement que tu as fait, le temps que tu as pris. 24 ans, ce n'est pas rien, tu sais. En plus de construire ta famille, c'est... Oui, il faut que tu prennes le temps des fois aussi de penser à toi. Des fois, prendre une journée, deux journées à juste faire autre chose, à penser à autre chose que juste tes projets, ta vision, ça peut te permettre de revenir plus fort encore après. J'espère qu'un jour, ça va être ta vision, mais je respecte ça. C'est vraiment cool. [00:04:49] Speaker A: Sais-tu ce que tu vas faire après? Non, pas du tout. C'est une autre chose que je me suis demandé beaucoup. [00:04:59] Speaker A: Je ne pourrais pas... Je ne saurais pas ce qu'il se passait à l'avenir si je restais dans ça. J'adore ça tellement que c'est toujours dans mon esprit. Je pense toujours à ça. Alors, ce n'est pas possible de rendre un prochain chapitre, une prochaine chose. Quand même, faire ça, c'est la raison que j'ai dit, OK, faisons-le. C'est. [00:05:28] Speaker A: Vraiment nerveux, mais en même temps, c'est. [00:05:30] Speaker B: Excitant, les opportunités que je peux trouver. Je suis tellement d'accord avec toi. [00:05:38] Speaker B: L'hiver prochain, janvier 2026, à l'Université de Sherbrooke, il y a des stages corporatifs qu'on appelle. C'est des stages où tu vas dans les entreprises et tu peux être payé pour les faire. Mais il y a aussi, si tu suis le standard, le tunnel de l'étudiant qui étudie à l'université. Moi, j'ai dit, sais-tu quoi? Quoi faire différent des autres? On va écrire une histoire de tout ça. J'ai décidé de faire mes stages dans mes projets. Donc, c'est un peu comme toi, de sauter dans le step. C'est d'avancer, de voir un peu l'évolution. Pas de plan B, c'est juste, écoute, je le fais, puis on verra ce qui va arriver. Mais c'est cool, je respecte vraiment ça. Merci encore, man, d'être là aujourd'hui. Je pense que t'aurais pas mieux maintenant pu décrire, puis on comprend les raisons, je pense que chaque personne qui va écouter ça va comprendre, puis on voit qu'il y a autre chose aussi derrière le sport, mais aussi énormément de choses que le. [00:06:41] Speaker A: Sport va t'avoir amené pour le futur. On dit toujours dans le foot, c'est une phrase populaire, « family first », « family on three ». Pour moi. [00:06:58] Speaker A: Ici, John Abbott, c'est vraiment une famille, comme il y a une très grosse histoire. Mais enfin, mes jeunes, mes fils sont vraiment ma famille. Puis, il n'y a rien de plus important que ma famille. Puis, c'était le temps de mettre, pas parce que je n'étais pas en première dans l'avant, mais comme je veux être là as much as I can be. Mais même dans les semaines, since the season ended, savoir plus dans la maison, C'est vraiment, vraiment cool. Je suis très. [00:07:26] Speaker B: Content d'être là. J'espère que ma famille pense la même chose. Ben oui, j'en suis certain. Scott, chaque personne. [00:07:37] Speaker A: Qui vient sur. [00:07:38] Speaker B: Mon podcast a le. [00:07:39] Speaker A: Droit. [00:07:39] Speaker B: D'Avoir une introduction. Une fameuse introduction. Exactement. Voici ton intro. Merci. Scott Neuville, t'es coordonnateur défensif chez les Islanders de John Abbott College. Ta carrière de joueur, tu as débuté de 2002 à 2008 au Lakeshore Cougars pour ensuite aller à John Abbott toi-même de 2009 et 2010 pour ensuite te faire recruter par York University de 2011 à 2015, où tu vas finalement graduer en kinesiologie. Par la suite, pas beaucoup de pauses, en 2016, tu décides de revenir à la maison à Jeannabot College. Tu vas commencer en aidant la préparation physique des athlètes vers le coach de position jusqu'à finir commenteur défensif. En 10 ans, tu as quatre présences au Boldor 2017, 2018, 2019 et 2021. En équipe, vous avez réussi à faire un back-to-back en remportant le Boldor de 2019 et 2021. En 2023, tu deviens coach à temps plein pour réaliser un rêve. Après 24 saisons dans le football, à la fin de la saison 2025, tu décides de te retirer des lignes de côté. Scott Nouveau, bienvenue sur Le Game On. C'est un plaisir de t'avoir. [00:09:04] Speaker B: Aujourd'hui, je t'avais dit avant l'enregistrement, ça me fait extrêmement plaisir. Je t'avais dit avant l'enregistrement qu'aujourd'hui, je voulais prendre le moment de refléter un peu sur ta carrière, un peu une façon de te remercier du passage que t'as fait, des athlètes que t'as pu construire. Mais avant de parler de ça, j'aimerais qu'on comprenne le background. C'est quoi ton histoire, de où ça a parti. [00:09:26] Speaker A: Pour toi, le football, le sport en général, quand t'étais jeune? Cool. Mais je deviens une première génération de famille portugaise. Mes parents sont portugais. Alors le soccer, c'était comme très, très présent dans ma famille depuis que je peux me rendre compte, comme plus jeune, comme je pense que j'ai commencé à jouer au soccer à trois ans. C'était le soccer qui a dominé notre vie pour plus beaucoup du temps. Quand je réfléchis, je pense que c'est possible que j'étais un meilleur joueur de soccer que jamais que j'étais en football. Mais après mon introduction au football, c'était ça. Dans mon vie, j'ai joué au soccer, au football, puis au rugby secondaire, mais c'était vraiment le soccer. C'était mon premier love. I still love it. Hier, j'ai regardé le match du Portugal, comme je suis un gros fan du soccer, mais c'était vraiment mon premier love. [00:10:26] Speaker A: Mon premier amour, excusez-moi. Mon introduction au football, c'était dans le backyard de ma cousine pendant l'hiver, 10 ans, c'est vraiment ma première fois à toucher un ballon. Je n'ai jamais regardé avant ça, puis c'était comme l'amour au first sight. À ce moment-là, le soccer, c'était fini pour moi. Je voulais jouer au football. Puis venir d'une famille portugaise, ça prenait deux ans de demander à mes parents, je veux jouer au foot. Puis ils m'ont dit, non, on ne veut pas que tu aies blessé, tu joues au soccer. Mon père était très supportif, mais c'était nouveau, il ne comprenait pas le football. C'était, non, tu joues football, tu joues football, tu joues soccer, excuse. Après deux ans, un jour, je me rappelle, on conduit sur la rue et je vois le signe pour l'inscription à Lakeshore. J'ai fait un tantrum, j'ai dit, apporte-moi maintenant, maintenant, maintenant, je veux aller, apporte-moi pour registrer, maintenant, on va maintenant. Ils ont tourné leur auto puis m'ont inscrit pour le football. C'était ma première année à jouer au Lakeshore. À ce moment-là, c'était ma première pratique du football. Je voulais être un joueur professionnel. Le football, c'est ma vie. À ce moment-là, en 2002, après ça, c'était le football toujours. C'est toujours ce que je pensais. Pendant la journée, dans l'école, j'ai fait des replays. C'était comme, je rappelle, je regardais au TSN et j'ai juste attendu dix minutes pour qu'ils parlent du football. Ils montrent des clips du football. J'étais obsédé par le football depuis ce moment-là. J'ai commencé actuellement comme un receveur, un porteur de ballon comme un joueur offensif. Mon deuxième match au Bantam, j'étais un porteur de ballon. On jouait contre Saint-Lazare. [00:12:23] Speaker A: J'ai été absolument détruit. Mon premier commotion, j'étais tombé, j'ai été détruit. Après ça, j'ai pensé que... Je pense que j'aimerais plus faire les plaques des plaqués, alors c'était comme ça que j'ai rendu un joueur défensif. [00:12:41] Speaker A: Après ça, j'ai devenu un joueur défensif, j'étais un maraudeur, secondaire, depuis Lakeshore, depuis ce moment jusqu'à la fin de ma carrière, c'était vraiment des fois demi-défensif, des fois secondaire, je faisais les deux toujours. À Lakeshore, j'ai aussi joué le Spalding Cup, Oui, bien sûr. J'ai joué pour le QBFL et le QMFL. C'était une vraiment cool expérience de jouer avec d'autres entraîneurs et coachs. C'était avant le social media. C'était cool de rencontrer des joueurs que j'ai joué contre. [00:13:20] Speaker A: C'était avant John Abbott. Après ça, moi, j'ai rendu à John Abbott, mais une gare sur la plage, John Abbott, c'était 15 minutes de la maison de ma famille. Mon grand frère, Eric, a joué pour John Abbott. Alors, c'était vraiment comme une ligne directe. Il n'y avait pas de recrutement collégial pour moi. C'était, je vais à John Abbott. [00:13:47] Speaker A: C'est un côté, mais j'ai Mon dernière année de midget à Lakeshore, j'étais déjà un. [00:13:53] Speaker B: Étudiant à John Abbott, mais je. [00:13:55] Speaker A: Jouais mon dernière année civile. Tu jouais à midget, en fait? Oui, exactement. Puis j'allais voir un match de mon frère à John Abbott. Puis c'était là que j'ai rencontré ma femme. C'est là que j'ai rencontré... Alors c'est une partie de « How special John Abbott is to me ». Ma femme, je l'ai rencontrée au jeu de John Abbott, en regardant mon frère jouer. [00:14:43] Speaker A: Mon moment préféré en tant que joueur, c'était cette première année. J'ai manqué plusieurs de la plus grosse partie de la saison parce que j'avais brisé mon poignet à la campagne d'entraînement. Mais le dernier match de la saison, on jouait contre Bosse à Bosse. Nous étions hors du play-off. Mais eux, ils devaient gagner pour avoir une maison à la domicile, je pense. C'était mon premier début. Mon frère était un partenaire comme secondaire. Il a gagné le touchdown de deux points pour prendre la lead à la fin du match. On était sur le terrain ensemble pour la dernière série pour faire la gagnante. C'était la seule année que j'ai joué avec mon frère. Le football, c'est très gros dans nos familles. Mon frère travaille pour le CFL. Oui, il y a le direct, l'association vice-président de santé et sécurité, c'est côté ici, mais vraiment le foot c'est vraiment gros dans notre famille, donc d'avoir cette mémoire pour notre famille, comme ça c'était très cool. [00:15:53] Speaker A: Mon deuxième année à John Abbott, c'était très difficile. J'ai tourné mon MCL dans le deuxième match. C'était le seul match qu'on a gagné cette saison. Aussi, ils faisaient le terrain à John Abbott. Alors, tous nos matchs à domicile, ce n'était pas John Abbott. On devait s'habiller dans les chambres, monter sur un bus à l'école et jouer au terrain de North Shore Mustangs. C'était une année de finissants difficiles. [00:16:23] Speaker A: Après ça, j'ai. [00:16:27] Speaker B: Rendu à York. [00:16:30] Speaker B: Tu veux que je parle de ça maintenant ou pas? Avant d'aller sur York, est-ce que tu. [00:16:37] Speaker A: As essayé de kicker un ballon entre les deux poteaux après ton expérience? C'est une bonne question. Non, j'étais un très bon joueur de soccer, mais je n'avais pas de jambes fortes. J'étais vite. J'étais bon à dribbler, comme Cristiano Ronaldo. Pas le choc. [00:16:58] Speaker B: C'Était mon joueur préféré, il. [00:17:00] Speaker A: Est encore mon joueur préféré, c'est le GOAT. Tu vas partir un débat. Ça, c'est un autre podcast. Exact. Mais pour moi, c'était comme le dribbling, c'était quelque chose que je faisais de plus bon au soccer. Alors non, je n'étais jamais un kicker. J'ai fait un peu de. [00:17:19] Speaker B: Pinning comme le holder, mais jamais être un kicker. C'est une bonne question. Je me suis dit peut-être que je sais que la majorité des kickers, en tout cas du moins au Québec, souvent c'est le gars qui a joué au soccer pendant un bout, puis il sait comment botter, fait qu'on le faisait botter, puis c'est comme ça. [00:17:38] Speaker B: Dans ton message sur les réseaux, t'as posté un message. [00:17:43] Speaker B: Tu nous partages? [00:17:46] Speaker B: Je te cite. On dit que les années du cégep sont parmi les plus formatrices de ta vie. Pour moi, ça ne peut pas être plus vrai, autant comme étudiant-athlète qu'aujourd'hui comme entraîneur. À John Abbott, en tant qu'athlète, c'est quoi qui t'a. [00:18:02] Speaker A: Appris? Qu'est-ce qui t'a fait grandir? Qu'est-ce que tu voulais dire par ça? Pendant tout un jour, j'ai rendu à John Abbott, j'étais immature. Je viens du secondaire, c'était tout facile pour moi. Sans secondaire, l'école était facile, le sport était facile pour moi dans le sens que j'adore le foot. Mais je pense qu'à le temps, je ne comprenais pas ce que tu dois mettre dans le sport. Puis quand j'ai rendu à John Abbott, après mon premier semestre, j'avais un R-score de 19. Ce n'est pas bon du tout. Tu ne peux pas entendre aucun programme avec une marque comme ça. Puis mon première saison, I tore my hamstring. J'ai entré dans John Abbott comme, ah c'est facile, j'ai bon en école, je ne dois pas faire de la work, je suis bon au sport. I got this, I got this. Puis mon premier semestre, c'était vraiment un wake-up call. Si tu veux des choses, si tu veux atteindre tes objectifs, si tu veux être que le foot, c'est donc ta vie pour toujours, tu vas « put in the work ». Puis c'était vraiment un « wake up call » pour moi. J'ai grandi beaucoup. Après cette saison, cette semesse, quand j'ai reçu mes notes finales, j'ai regardé dans le miroir, je lui ai dit « Kémy, qu'est-ce que tu veux de cette année ? » Après ça, j'ai changé tout. J'ai commencé dans le stade d'entraînement, faire du « training », mettre plus de temps dans l'école. [00:19:35] Speaker A: C'est comme ça que j'ai devenu mon amour pour la préparation physique, puis c'était ça qui m'a influencé à ce que je vais aller dans l'université. C'était la raison pour laquelle j'ai entré dans la kinesiologie, c'est parce que j'ai trouvé un amour pour l'entraînement. [00:19:53] Speaker A: Et quand j'ai gradué de John Abbott, j'étais sur la Dean's List dans mon programme. Puis comme ça, c'est une chose que je suis très fier d'avoir un Arts Core de 19. Après mon premier semestre, finir avec le Honor Roll puis être accepté dans un Honors Kinesiology Program pour l'université. C'était comme, c'est un gros cheminement, puis comme c'était un cheminement que j'ai pas fait tout seul. Ma blonde à la temps, ma now wife, elle était une grosse partie de ça. Comme je disais tantôt, I met her at a John Abbott game. [00:20:27] Speaker A: Après, même pas un an, je savais qu'elle était la personne que je voulais marier. Ça, c'est une partie de ça. C'était John Abbott. Cette année, comme joueur, comme jeune homme, j'ai rencontré comme vraiment un enfant. Puis quand je suis parti là-bas à 20 ans, c'était comme, je suis une personne complètement différente. J'avais des objectifs, des ambitions. C'était vraiment, si j'allais à un autre Égypte, j'avais un autre, je ne savais pas ce que je vais faire. Puis si j'en avais, j'avais pas d'équipe de football pour continuer mon sport. Je suis certain que ça ne va pas être dans l'université. Je suis certain. Je suis. [00:21:05] Speaker B: Certain que je vais faire d'autres choses. Peut-être faire le stéréotype portugais de faire «blue collar work». Mais je ne sais pas. Tu sais, c'est très intéressant. Si tu avais, mettons, à parler à un de tes joueurs présentement qui aimerait justement avoir cette vision-là, avoir ces buts, c'était quoi? Qu'est-ce que. [00:21:26] Speaker A: Tu lui dirais? Comment tu veux construire ça? C'est quand même dur. C'est un peu de se trouver aussi en même temps. Ça, c'est une chose que j'ai des conversions comme ça beaucoup, beaucoup dans mon rôle. Qu'est-ce que tu veux de ça? C'est la question que je demande. C'est quoi ton plan B? J'ai demandé ça un jour une fois. Qu'est-ce que tu vas faire quand tu n'as pas le football? Puis il me regarde comme, je sais pas, mais comme des fois, je suis très transparent, très direct. Je dis, mais si tu continues à faire les choses que tu fais déjà, tu vas, you're going to have to figure that out pretty quickly parce que les choses que tu fais seront que vous n'êtes pas dans l'école. Puis après ça, si t'es pas dans l'école, qu'est-ce que tu vas faire de foot? Est-ce que tu veux aller jouer le junior? Est-ce que c'est quelque chose que tu veux? Puis s'il dit non, mais qu'est-ce que tu vas faire? Si tu n'as pas le choix, mais pourquoi pas mettre le plus que tu peux faire, set the bar high, don't be a guy to just get 60's, don't be that, why? [00:22:32] Speaker A: Tu vas au cours, remettre votre devoir autant que c'est demandé, puis juste être présent, tu vas faire bon. Pas si t'es dans les sciences, comme physique, chimie, c'est des choses différentes, mais at its core, si tu juste fais le work, tu reçois des résultats dans CEGEP. Oui, puis ça c'est qu'est-ce que je dois dire à nos gens, c'est comme. [00:22:57] Speaker A: Set the bar high, go to class, submit your stuff on time. Don't be content with just average. Si t'es content avec ça dans l'école, tu vas être content avec ça dans toute ton vie. Just go hard, do the best you can. [00:23:12] Speaker A: Don't expect 90s from everyone, but don't accept 60s. Et c'est la même chose dans l'entraînement. C'est une des choses que j'adore avec l'entraînement, c'est comme « you can't fake it ». Tu ne peux pas, tu n'entraînes pas et tu rentres dans la gym et tu mets deux assiettes sur la table et tu y vas. Tu dois faire le travail. Et ça, c'est une très bonne leçon de vie. Whatever you want in life, you have to go work. You have to go do it. It's not going to be given to you. Si tu veux un big bench, il y a une seule façon. Tu dois faire l'entraînement. Si tu veux un big squat, you got to train. Ça c'est le foot aussi. If you want to watch film, you don't want to watch film, you're not going to play well. Au début de la saison, je dis toujours, ok, qui ici veut gagner un champion? Tout le monde veut gagner ça. Qu'est-ce que tu es prêt à faire. [00:24:06] Speaker B: Pour gagner? C'est quoi les habitudes chaque journée que tu veux faire pour avoir un résultat? C'est sur le processus, pas sur le but. C'est qui qui est prêt à mettre le. [00:24:17] Speaker A: Temps, qui. [00:24:18] Speaker B: Qui est prêt à mettre le travail, qui qui est prêt à mettre les sacrifices à suer pour avoir ça, tu sais. Chaque journée. Exact, là ça se peut que ça baisse les mains, tu sais. Parce que souvent c'est que les gars, ben ils s'attendent pas, ils savent pas c'est quoi que ça prend pour vraiment se rendre au bout. Puis, tu sais, ça me fait penser, bon, chaque personne a sa personnalité, chaque personne, tu sais, la part qui est le fun, c'est que chaque personne est maître de sa destinée. Dans le fond, tu peux faire ce que tu veux dans la vie, tu sais. Mais pourquoi viser le standard? [00:24:52] Speaker B: Pourquoi? [00:24:54] Speaker B: Moi, c'est un peu ma vision des choses, mais les gens dans mon entourage, je serais coach, ce serait un peu ça ma vision. Pourquoi viser le standard? Ce n'est pas ça qu'on veut être. J'aime ça comment tu l'as amené. C'est assez vraiment intéressant. Du côté de ta carrière de coaching à Genabot, je t'ai posé la question de ce que tu as appris, mais tu as aussi parlé que tu avais appris. [00:25:22] Speaker A: Beaucoup de choses en tant que coach sur toi-même. C'est quoi les choses que tu as apprises comme coach dans ces dix dernières années-là? Beaucoup, il y a beaucoup, beaucoup de choses. J'ai rentré, je pensais que j'avais le foot. Au terme des X's et O's, je suis rentré comme coach, je sais le foot. Puis très, très vite, dans mon premier clinique que j'allais, j'étais comme, oh, je ne sais rien. J'ai beaucoup d'apprentis. Puis ici à John Abbott, au début, j'étais très, très chanceux d'être sur un staff qui a tellement d'expérience avec coach Pat. [00:26:02] Speaker A: Beaucoup, beaucoup d'expérience aux universités et aux collégiales. Bob Bindin, qui était l'entraîneur chef de John Abbott pendant les 90s. Il était notre offensive line coach, mais il a aussi une très longue carrière comme entraîneur. Puis mon première année, quand j'ai fait les secondaires, j'étais très, très chanceux d'avoir Dennis Wade, qui était le chef Sav Dennis, mais il était le head coach quand on a gagné les Bulldozers. C'était lui l'entraîneur chef. Il était le coordinateur défensif au McGill. Il est maintenant le directeur des services d'étudiants à John Abbott. Juste d'avoir lui travailler si proche de quelqu'un avec tellement d'expérience. J'apprenais tellement des oeuvres, des hommes ici de la staff. Juste en termes de pédagoge, comment apprenez des skills, teaching, planning practices. Pour moi, comme un jeune qui veut être dans le coaching, c'était comme le perfect place to enter. [00:27:13] Speaker A: Ils m'accueillaient. Personne ici, je n'ai pas joué pour Coach Pat, c'était un staff différent, comme le staff que j'ai commencé à coacher avec en 2016. Il n'y avait aucun coach que j'ai joué pour. Ils ne me connaissaient pas. Ils me connaissaient juste parce que Je suis un ancien, puis mon petit frère était un jour à ce temps, mais il ne connaît pas le type de gens que je suis, mais ils sont juste à l'aise, heureux de m'avoir là, et c'était vraiment une bonne expérience. C'est aussi quelque chose que j'ai vraiment appris au cours des années de coaching et je pense que c'est intéressant. Mon philosophie c'est que le coaching n'est pas noir ou blanc. C'est vraiment un cri. Tu ne peux pas dire que tu as oublié un exercice ou que tu as oublié un exercice et que tu es coupé. Ok, tu peux faire ça, mais très très vite, tu vas avoir une petite équipe et tu vas perdre beaucoup de gaz. L'une des choses que j'ai apprises, c'est qu'il y a toujours un « why ». Il y a toujours un « why » et tout le monde a des circonstances. Un marque d'un bon entraîneur, ce n'est pas vraiment les X et O, c'est « how well do you understand that », « how quickly »… pas « how quickly », mais « how much time are you willing to put in to understand your players, to build a relationship with your players ? ». [00:28:35] Speaker A: Vos joueurs ne doivent pas vous dire tout, mais ils doivent pouvoir vous dire quand quelque chose se passe. Et si vous voulez plus, je suis toujours là pour vous. Je suis toujours là pour vous. Vous pouvez dire autant ou moins que vous voulez, mais je veux savoir quand quelque chose se passe. Et quand tu as cette mentalité, quand un genre ne fait pas ce que tu demandes, ou ne vit pas les normes, ce n'est pas tout de suite. Tu ramasses, tu es dur, mais tu te dis, OK, qu'est-ce qui se passe ? Tout va bien ? Plus souvent que pas, il y a quelque chose qui arrive et si c'est un joueur qui est là pour jouer, il va jouer beaucoup plus fort. Ça n'a pas d'importance à quel point vos schémas sont bons. Si vos joueurs ne veulent pas jouer pour vous, vous avez de la chance. C'est l'un des plus grands conseils que j'ai appris au cours des années. Connaissez vos joueurs, avez une bonne relation avec vos joueurs, et c'est ce qui va vous amener. [00:29:35] Speaker B: Beaucoup plus loin. Et quand c'est le moment de coacher dur, c'est le temps d'être dur sur vos joueurs. Quand vous avez ce stock construit, je suis là, je vous ai soutenu, je ne vais pas appeler quelqu'un... Je. [00:30:05] Speaker B: Pense qu'aussi avec La nouvelle génération d'aujourd'hui, c'est encore plus important de l'amener comme ça. L'ancienne mentalité du gars qui est juste rough. Ça a évolué, le foot, aussi, à ce côté-là. C'est intéressant. T'es arrivé aussi à Jeannabot, c'était la famille. C'était cool de voir comment ils ont pris le temps de t'accueillir puis de prendre vraiment le... Ça montre. [00:30:45] Speaker B: Vraiment le côté familial du foot. [00:30:49] Speaker A: En 2015, tu as gradué de York. 2016, tu es tout de suite revenu à John Abbott. Qu'est-ce qui t'a motivé à coacher? As-tu toujours voulu aller coacher au football? Ça faisait-tu partie de la vision que tu avais? Oui. Depuis que je suis jeune, depuis la première fois que je joue au foot, je pensais que le foot allait être dans ma vie. pour toujours. [00:31:18] Speaker A: Puis, quand j'étais un joueur, j'avais l'ambition de jouer professionnel, mais quand j'ai rendu à l'université, c'est très vite que j'ai fait la réalisation que non, je ne suis pas athlétique, je ne suis pas assez gros, je ne vais pas perdre de l'argent comme joueur de foot, mais je veux être dans le sport, je veux faire du foot dans mon comme pour mon travail. Alors, d'un préparateur physique, je vais être un football coach. Pour moi, c'est ce que je voulais faire comme carrière. Pendant que j'étais un joueur, je voulais jouer mes cinq ans, maximiser, maximiser le temps comme joueur. C'est la raison que j'ai joué cinq ans. Je pouvais faire mon bac dans quatre ans, mais je voulais faire la cinquième année pour maximiser mon temps comme joueur. [00:32:12] Speaker A: Pendant ma dernière année, je voulais savoir que je voulais être un entraîneur, mais je ne savais pas où je vais être un entraîneur. Pendant le Spring Camp de 2015, avant mon dernière saison, j'ai demandé au coach Pat, comme je le disais tantôt, il ne me connaissait pas, mais c'était juste un e-mail comme « Hey, je suis un ancien, est-ce que je peux venir au Spring Camp, juste faire l'aide comme guest coach? » Qu'a dit le coach Pat? Il m'a dit absolument, viens, tu es un ancien, c'est le fun d'avoir les anciens ici. Ici, Coach Pat, il veut que les anciens soient ici toujours. À toutes nos pratiques de match, il y a des anciens. [00:32:54] Speaker A: J'ai rentré dans le Spring Camp et il n'y avait personne. Il n'y avait aucun des entraîneurs. Ils me savaient juste parce que je suis un ancien et les introductions. [00:33:06] Speaker A: J'ai pensé à moi-même, « This is a chance here. Just do a good job. » pour savoir ce qu'ils ont besoin de moi pour cette semaine. S'ils veulent que je fasse des warm-ups parce que j'ai le background en clinique, s'ils veulent que je mette des cônes, remplir des bouteilles d'eau, n'importe qu'est-ce qu'ils demandent, je vais le faire. Et s'ils me donnent un drill, je vais coacher tellement fort, feedback, feedback, je vais laisser une bonne impression. J'ai essayé ça pour la semaine, et j'étais complètement éloigné de la différence entre quand j'étais un joueur, où le programme était, et quand j'ai rendu pour le Spring Camp, la différence entre la structure, le temps de pratique, etc. J'ai fini cette fin de semaine en me disant, Je veux être coach ici. C'est un bon endroit pour commencer. Je sais que c'est un bon endroit pour commencer mon carrière comme coach. Je vais faire mon dernière saison à York. C'est choquant, nous n'avons pas gagné. [00:34:11] Speaker A: J'ai fait ma graduation en décembre, puis en décembre, j'ai envoyé un courrier à le coach Pat. Cold email, c'est « Salut coach, c'est Scott Noéveau, j'étais à votre camp d'imprintant. J'adore ce que tu fais dans le programme. J'ai fini mon bac, je reviens à Montréal. Est-ce qu'il y a des opportunités sur ton staff comme un coach secondaire demi-défensif? » Il m'a répondu la même journée. Comme le John Abbo, on va faire un rendez-vous, puis on va parler. J'ai rentré dans son bureau, puis il était stressé. Il a dit, listen, notre staff est remplie avec des entraîneurs, mais on a un gap. On n'a pas quelqu'un pour superviser notre salle d'entraînement pendant l'hiver. On n'a pas un préparateur physique. Coach Ted, qui est un professeur de l'éducation physique, fait notre programme et il a son schéma d'enseignement. Donc, on n'a pas quelqu'un qui peut être dans le waiting room avec les gens. Est-ce que tu es intéressé? Après ça, tu vas être comme un assistant DB coach. Pour moi, juste être dans un programme gagnant, beaucoup de temps dans un programme qui perte, de rester dans le sport entre novembre et janvier. Je ne savais pas si je vais être en foot la prochaine année. Tout le monde c'est comme, yep, whatever you need. J'ai commencé en janvier comme seulement supervisor of the weight room. Je faisais un peu de l'écriture des programmes, mais pas beaucoup. Et je faisais ça pendant l'hiver. Notre première pratique ouverte, j'ai juste à mettre les cônes sur les drills, comme « whatever they need », you know. Et dans le système collégial, il y a beaucoup de « turnover ». Puis, à la fin du avant-spring camp, notre coordonnateur défensif à l'étang doit départ. Alors, notre DB Coach devient le coordinateur défensif, puis aussi notre entraîneur de secondaire doit partir pour des raisons personnelles. Pendant la saison ouverte en août, je devenais le coach de linebacker par défaut, essentiellement. Puis Dennis Wade revient pour aider, juste pour être comme secondaire, pour aider. Et j'ai pris cette chance et j'y suis allé. Être capable de coacher des linebackers dans ma première saison, c'était un peu étonnant au début. Mais à un moment, j'ai dit, si c'est ce que tu veux faire, je ne serais pas effrayé de faire des erreurs. Juste profiter de ça, profiter de ça. Et on avait une très bonne équipe. On a rendu juste la demi-finale. C'est une histoire drôle. Notre premier match, on a gagné comme 45 à 3. C'était comme un blow-out. C'était fini dans le premier quart. À un point pendant le match, notre entraîneur chef, Pat, m'a monté sur les côtés. Pour moi, j'étais tellement nerveux ce premier match. J'étais prêt dans mon coaching fit comme deux heures avant le match, comme un t-shirt de Hard Talk. J'étais tellement nerveux, excité. Mais on gagne. Il m'a monté sur les côtés pendant le premier quart. Il a dit, C'est sympa d'être à l'autre côté d'une de ces équipes pour la première fois, n'est-ce pas ? C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement C'était tellement bien. C'était. [00:37:38] Speaker B: Tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était. [00:37:42] Speaker A: Tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. C'était tellement bien. Wow. Est-ce que tu as fini le Corridor défensif un peu de la même façon? Parfois le boss s'est libéré. Oui, après le 2018, après la deuxième Loss in the bulldozer, notre commentateur défensif Mark Nesfield, qui est un de les gens qui a fait un gros impact sur moi, il a parti pour des raisons de travail, de personnel. Puis j'ai rendu dans le bureau comme, après il a dit à qui il déparlait, puis j'ai dit à Pat comme, Je suis prêt, je pense que c'est le temps, je suis prêt pour prendre cette challenge d'être le coordonnateur défensif. Oui, je veux la chance et grâce au. [00:38:40] Speaker B: Coach Pat, c'est une chose qui a vraiment été comme un mentor pour moi. Il a donné tellement d'opportunités. Juste une autre opportunité dans la liste que le coach Pat m'a. [00:38:50] Speaker A: Donné. Il m'a dit, ok, vas-y, tu vas être le coordonnateur de défense. C'est comment j'ai rendu la poste. Vraiment cool. Tu as eu quatre présences au bol d'or. Est-ce que. [00:39:01] Speaker B: Tu as été les quatre... Ben non, tu n'as pas été les quatre comme commentaire défensif. Trois. [00:39:07] Speaker A: Je crois. Non, deux. En 2017, j'étais l'entraîneur de secondaire. En 2018, j'étais l'entraîneur de secondaire et aussi co-coordinateur. [00:39:21] Speaker B: Des unités spéciales. Et en 2019, c'était mon premier gagnant, mon premier coordonnateur défensif. Donc. [00:39:31] Speaker A: Dans ces quatre présences-là, tu as eu deux back-to-back comme commentateurs défensifs. Assez impressionnant, vraiment cool. Mon deux premières années comme combattant, on a gagné ça. C'est une chose que je suis très fier de. C'est quoi qui t'a marqué le plus de ces saisons-là? As-tu, mettons, des histoires peut-être? Ah oui, beaucoup d'histoires. Beaucoup d'histoires. [00:39:57] Speaker A: De 2017 à 2018, on avait une équipe incroyable. Notre corps d'arrière, Jack Zergiotis, c'était un NCAA de Yukon. Notre équipe était chargée. [00:40:09] Speaker A: Le seul match serré qu'on avait toute l'année, c'était le match contre Valley Field, qui nous battait dans le Boulder. C'était le seul match serré cette année. En 2017, perdre dans le Boulder, c'était vraiment déçant. C'était le dernier match où mon petit frère était sur l'équipe. C'était déçant de ne pas gagner le Boulder avec mon frère plus jeune sur l'équipe. Mais Hat-Tip de Valleyfield était une très bonne équipe aussi, comme ils ont gagné deux boulots de suite. C'était un très bon programme. [00:40:45] Speaker A: Ils étaient juste meilleurs ce jour-là. En 2018. [00:40:49] Speaker A: On a rendu, on a battu. C'était une équipe encore très, très bonne. Mais on était tellement blessés à la fin, comme on n'avait pas Jack pour le dernier match. Il a casé son jambe dans l'accord. [00:40:59] Speaker B: Final. Darius Simmons. [00:41:01] Speaker A: Qui était All-Canadien pour McGill, était blessé. Il n'a pas joué dans la demi-finale. Il ne pouvait presque pas courir dans le bordeaux. [00:41:11] Speaker A: Et pendant ce match contre Valleyfield, qui avait deux portes-ballons très, très costauds, très physiques, on a perdu nos deux intérieurs, pendant le match. Oh mon Dieu. À la moitié du temps, on n'avait rien sur la table. On a battu, on était très compétitifs, mais on n'avait juste pas les chevaux à la fin. Après, entrer dans le 2019 avec tous les changements, avec Jack leaving, une des choses que je me souviens, c'est que les gens disaient, même dans le recrutement, « Vous avez perdu deux ans, deux bulldozers en un, vous avez plus de carrière, qu'est-ce que vous allez faire ? » Je pense que les gens nous ont éliminés. [00:41:52] Speaker A: Cette année, c'était tellement amusant. On avait gagné. On était 6-0 avant notre week-end. On jouait contre Valley Field qui était aussi 6-0. C'était un match à la soirée ici. Un vrai match. Les stats, je ne les avais jamais vus si pleins. Il y avait seulement des stands. C'était un match tellement serré. À cet instant-là, on n'a jamais battu Valleyfield. On a toujours perdu contre eux, dès qu'ils étaient dans la Division 3. C'était au fin du match. On prenait l'avance avec moins d'un minute. On a besoin d'un stop. Deuxième down, on fait un strip-sack, on retourne le ballon, donc on pense qu'on a gagné. C'était fou, on était tellement excités. On a réussi, on a réussi, on a battu Valleyfield. Mais on a fumblé Daniel down. Oh mon Dieu ! Ils l'ont récupéré et sur le dernier jour du match, ils ont tiré un Hail Mary. Un de nos joueurs s'est bousillé sur ses mains, juste dans les mains de leurs recevoirs dans la endzone, et on a perdu. Je suis dans les deux mains du Hail Mary. Puis tu vois, comme Valfield a fait une très bonne documentaire de cette saison, comme un Hard Knock style, et tu peux voir leur côté de ça, et comment ils ont gagné ça. [00:43:24] Speaker A: On a préparé ce match et on a. [00:43:31] Speaker A: Eu notre fin de semaine. Après ce moment, la saison pouvait aller dans deux, comme on a un crossroads. L'équipe, they could turn on each other, they could turn on the guy who fumbled the thing. [00:43:46] Speaker A: And I remember during that bye, in our meeting, the coaches, we said like, what are we going to get? Let's see what we get here at practice. Like, we'll know when we go out here how the rest of our season is going to go. Puis, à leur crédit, c'était un groupe qui, la plupart de l'équipe, ont perdu deux bords d'or de suite. [00:44:05] Speaker A: Ils ne voulaient pas laisser un moment détruire tout ce qu'ils avaient travaillé pour. Cette première pratique, c'était la meilleure pratique que j'ai jamais vue. Tempo tellement haut, les gars étaient concentrés, fermés, ils se pressaient les uns les autres contre sur tout et on s'est dit qu'on allait bien. On a roulé, on s'est roulé directement à la porte de balle. Je pense qu'on a eu 9 interceptions dans nos quarts de finale et nos semi-finales. On s'est roulé. On était choqués de voir Edouard battre Valleyfield dans la semifinale. Pas de désespoir pour Edouard. Edouard était une très bonne équipe, un très bon entraîneur. Il avait une carrière fantastique. Mais quand on voit ça, c'est fini. On gagne. Je pense que si on jouait Valleyfield, On pouvait les battre, ce n'était pas comme on n'avait pas de chance contre eux, mais c'est juste comme le mind game. Je pense qu'on jouait pour voir si on jouait contre eux, mais quand on voit ce qu'a fait Edward, c'est comme « let's go, we got this ». Le Bordeaux, c'était en Thetford à ce temps, et c'était moins dix à kick-off. Moins dix, oui. On avait du chicken broth sur le sideline, parce que l'eau s'était tout gelée pendant le match. Juste le chicken broth pour garder les jeunes chauds. On a gagné une offensive role la première half. Je pense qu'on a marqué 35 points dans la première demi. Mais dans le troisième quart, on avait revirement sur toutes nos séries. Comme « back to back to back », revirement, puis comme « they closed the gap ». Mais dans le quatrième quart, « Put the game away », on a gagné. [00:45:41] Speaker A: Pour moi, c'est juste le moment après ce match qui a été tellement émotionnel pour moi, parce qu'après toutes les années de perte comme joueur, dans l'université. [00:45:52] Speaker B: J'Ai gagné cinq matchs en six années. Je n'ai jamais gagné un championnat dans aucun sport de ma vie. De gagner comme ça, dans ma première année de cours défensif, avec ce groupe de finissants qui ont perdu les deux années de l'avance, c'était un moment très, très spécial. Puis quand je fais le ranking de ma carrière, c'est très, très haut. C'est sûr que ça doit être un super beau moment. Tu sais, souvent, dans cette saison-là, la défaite, Je pense qu'il y a un bon retour à la réalité. [00:46:32] Speaker B: J'ai vu une statistique il n'y a pas longtemps, je pense qu'il n'y a aucune équipe dans la NFL qui a gagné le Super Bowl et qui était invaincue. [00:46:46] Speaker B: Je pense que le moment de la défaite, c'est souvent un retour à la réalité. On a encore du travail à faire, mais on a le potentiel et on va y aller. Je trouve ça beau. La même affaire avec les Carabins. J'ai eu des joueurs des Carabins sur le podcast et ils m'avaient conté cette histoire l'année d'avant. Il avait perdu contre Laval, justement. Puis il était comme, ça fait mal cette défaite-là. L'année prochaine, on va se reprendre. Puis dans cette année-là, toute la saison, les gars se disaient, on. [00:47:16] Speaker A: Va m'en faire. Il ne va pas arriver comme l'année passée. L'année passée, il n'y avait pas une saison parfaite, mais ils se sont rendus, puis ils ont gagné à Vannier. Mais vraiment, shout-out à vous autres. C'est vraiment cool. Puis cette fin de semaine-là, moi, j'étais au Boulder. Il faisait froid, je le confirme, mais c'était 2019, c'était une saison spéciale. C'était une tempête de neige avant le match, mais il y avait des tracteurs au terrain. On n'avait aucun délai, peut-être dix minutes. Par. [00:47:56] Speaker B: Contre, l'année suivante, on était au Claude-Roubiard de Montréal. C'est la ville de Montréal. Il y a une tempête de neige. Snow tractors pour un match collégial, c'est très bas sur la priorité. Alors, on avait un délai de deux heures pour ce match. Alors, c'était juste un. Puis, toutes les installations au Tadford pour les deux bords d'or, c'était fantastique. Sidebar. Non, ça, je suis vraiment d'accord. J'ai aimé beaucoup le Verbe. Trois-Rivières aussi ont fait une super bonne job. Dans les deux dernières années, il était bon aussi pour des beaux ballons qu'il y a eu à Trois-Rivières. Malheureusement, je ne suis pas allé comme joueur, mais c'était le fun les fois où j'étais allé comme partisan. C'était super de belles places. En 2021, une deuxième balle d'or qui. [00:48:48] Speaker A: Complète le back-to-back, le fameux Hail Mary contre le cégep de Sherbrooke, les volontaires. J'ai reçu sur le podcast, en fait j'ai eu la chance de recevoir justement JP qui m'en parle. [00:49:11] Speaker A: Il m'a parlé de sa version. J'ai envie de savoir l'envers de la médaille de votre côté à vous. Qu'est-ce qui s'est passé? Explique-moi l'histoire derrière ce fameux Elmer Green. Ah oui, j'ai écouté l'émission avec JP. C'était très, très intéressant de voir son côté de cette histoire. Puis pour eux, c'était comme une très bonne émission avec JP. J'aimais beaucoup. Puis c'est une cool story qu'il a remarqué comme tout le podcast. C'était très cool. [00:49:41] Speaker A: Oui, c'était comme un match très, très serré. Beaucoup d'émotions pendant le match. On a été en avant pour la plupart du match, mais comme JP a dit, à Sherbrooke, les volontaires, c'est jamais fini avec eux. Ils battent jusqu'au fin. C'est une très, très bonne équipe, très, très bon programme. C'est toujours des matchs amusants avec eux. C'était comme ça. Tout le match, c'était serré, même si on avait, je pense qu'on gagnait par deux positions à un parti du match, mais c'était jamais comme « we got this », ça avait dans la bague. Je pense que c'est comme à peu près, vous prenez l'avance par un field goal à moins d'une minute dans le match, puis notre offense ressort le ballon, puis elle essaie de marcher sur le terrain, puis le ballon, c'est sur la 40, on converte un fourth down, mais on est loin du fin du but. Il y a eu 0,01 seconde sur le clock pour la dernière heure du match. Je me souviens encore d'être sur le téléphone et de dire à nos assistants, « Merci pour la saison. C'est triste que ça finisse comme ça, mais on avait une bonne saison. Merci pour votre travail. » Le ballon s'est frappé dans l'air. Ça sent que le ballon était dans l'air. 5 minutes. On a dû nous recevoir à faire un travail incroyable d'aller chercher le ballon. [00:51:11] Speaker A: Il a battu un gars pour recevoir la balle. Je pense que deux défenseurs ont tombé, mais il a battu un défenseur pour y arriver. Il a gagné. Après ça, t'es comme fou. Fou comme tu vas le voir sur la vidéo. C'est pendant la COVID. Pendant ce temps-là, c'était très strict. Aucun spectateur sur le terrain après le match. Tu dois avoir un passeport de vaccination avant de rentrer au match. C'était tellement strict. On avait la sécurité. Ça n'a pas d'importance. On aurait pu avoir 100 gardes de sécurité là-bas. Le stade était complètement vide, on pouvait voir des gars s'accrocher sur la fenêtre pour fêter. Je regardais le film et je me demandais où j'étais. Je me rappelais pas où j'allais après le match. C'était juste fou, c'était chaos. [00:51:56] Speaker A: Mais une chose qui n'est pas parlée de cette histoire, qui est très, très cool, qui est une chose que je suis très fier, tu peux voir sur le film, trois de nos joueurs, Andrew Pearson, qui était notre joueur de ligne offensive étoile, Kelly Barker, qui est un captain, puis Jordan Lessard, que tout le monde save dans le Québec. Ils sont allés consoler le défenseur de Sherbrooke, qui était à l'endroit où il a été touché. Vous pouvez les voir pendant toutes les célébrations, toute la folie. Il avait leur... Sportsmanship, d'aller voir, est-ce que c'est un joueur que je ne sais pas? Est-ce qu'il est correct? Puis d'avoir ça, c'est comme, wow, ça, c'est quelque chose que je suis très fier. Puis ça, je pense que ça vraiment montre le type des jeunes, le type. [00:52:39] Speaker B: De jeune homme qu'on a ici à John Abbey, que je suis. [00:52:44] Speaker A: J'Avais. [00:52:44] Speaker B: La fortune de coach. [00:52:47] Speaker B: Je ne pense pas qu'il y a beaucoup de jeunes hommes qui vont faire ça. Je sais, à mon âge, aucune chance que j'aurai faire ça. Puis c'est très cool que ces trois jeunes hommes ont fait ça. Puis je pense qu'il y a besoin d'un shout-out pour. [00:52:58] Speaker A: Ça. Ça montre le leadership. Ça montre le sportsmanship, je pense qu'on dit. Oui. Mais wow, c'est vrai que tu vois ça, c'est tellement des petits détails que souvent on ne parle pas, que les gens ne remarquent pas, mais c'est important de le mettre de l'avant. Mais en même temps. [00:53:14] Speaker A: Ça fait partie d'eux, et s'ils l'ont fait, c'est parce que ça fait partie d'eux. [00:53:31] Speaker A: Le coach Bob Binnen a 50 ans comme entraîneur et il dit qu'il n'a jamais eu un moment. [00:53:41] Speaker B: Comme celui-là. J'ai vu deux Hail Marys. [00:53:44] Speaker A: De retour. et. [00:53:47] Speaker B: J'Étais sur les deux côtés d'un Hail Mary, c'est cool. Mais si ça n'était pas assez fou, la semaine. [00:53:54] Speaker A: Prochaine, on avait un. [00:53:55] Speaker B: Fini presque. [00:53:57] Speaker A: Aussi fou, aussi rare, on va parler après ça, je suis certain, mais. [00:54:03] Speaker B: C'Était fou d'avoir deux. [00:54:04] Speaker A: Matchs comme ça, back to back, semaine après semaine, avec des finis extrêmement rares. Allons-y, allons-y, parlons-en de ce fameux boulder-là. Le boulder 2021. Ben certain, certain. Je ne me rappelle plus qui était vos… c'était-tu Cynthia Sainte, je ne me souviens plus. Non, c'était Momo Ranci. C'était Momo? Oui, c'était Momo avec le choréaste Victor Charland et le receveur Olivier Cool. Olivier Cool, oui, oui. [00:54:35] Speaker A: Leur troisième ou deuxième année, c'est quand ils ont vraiment, comme, settled in, gone fire. Comme, je sais, cette semaine, j'ai pas dormi beaucoup parce que, comme, on joue, c'est unstoppable. Leur connexion pendant cette année au collège, c'était fou, comment ils ont bougé le ballon. [00:54:54] Speaker A: Un petit sidebar de cette story, comme, je parlais tantôt de mon famille, mon background portugais. Mon grand-père, quand j'étais joueur de soccer, il était à tous mes matchs. Tous mes matchs étaient dans le... en arrière du but, sur son chair, regardant tout mon match. Même quand on a fait l'échange, comme une famille vraiment, moi et mon frère, de soccer à foot, il a encore regardé tous nos matchs, il ne comprenait aucun du football. Il était vraiment comme un « first generation » portugais, mais c'était juste tellement supportif. [00:55:25] Speaker A: Et c'était vraiment bizarre. Pendant un temps, au début de la Bordeaux, J'écoute l'anthem et je regarde le drapeau canadien. Pendant ces moments, je me demande comment j'ai pu y arriver. La première chose que j'ai pensé, c'était mon grand-père. Il n'était pas venu. [00:55:41] Speaker B: À un de mes. [00:55:42] Speaker A: Matchs pour des années. En 2019, il a été diagnostiqué avec Alzheimer. À ce moment-là, il était dans un CHLSD. Il n'était pas un de mes matchs pour beaucoup de temps, mais je ne savais aucun pourquoi. Mais pendant ce moment-là, j'ai pensé à lui. [00:56:04] Speaker A: C'était émotionnel pour moi, mais c'était le premier signe pour moi que ce soir allait être un soir spécial. [00:56:13] Speaker A: Il était avec toi? Oui, j'ai tellement senti ça, même s'il n'était pas là présent. Je suis all the way in Tedford, mais je senti lui. I felt him there with me so much. C'était vraiment spécial. Puis après ça, le match était tellement serré, comme back and forth, back and forth. Deux bonnes équipes, deux avec beaucoup de talent partout sur le terrain. Puis, avec à peu près quatre minutes, je pense, ils prenaient l'avance avec huit points. Puis, notre offenseur « got the ball back », « drove the field ». Puis, avec moins de deux minutes, il lance une interception dans la « end zone ». Je pense que à ce point-là, le match est fini. C'est fini pour nous. La magie est sorti. On prend une pause. Avant que la défense rentre sur le terrain, je dis aux gars, je n'ai pas de magie ici. Je n'ai pas de magie. La seule chose, c'est qu'on fait ça chaque semaine dans la pratique. On fait le second man-in. Le second man-in, on frappe la balle, on tire la balle. C'est tout ce qu'on peut faire, les gars. C'est ce qu'on doit faire. Le second man-in. Miraculeusement, on avait quelque chose de magique cette saison. En deuxième essai, on a fait juste ça, on a échappé le ballon, on a recouvert le ballon, puis quelques jours plus tard, Sean Valentine se rend dans la zone. On fait le « two point » avec à peu près une minute qui reste. Alors c'est serré. Je ne rappelle pas le score, mais c'était un tie game. Je pense que le retourneur a pensé qu'il n'avait pas le temps de sortir le ballon. Pendant ce temps, je me suis demandé comment j'allais arrêter Charlyne et Kool pour qu'ils n'aient pas de but au terrain. On doit jouer pour l'overtime. Après ça, je dois faire un autre stop dans l'overtime. Pendant ces années, cette connexion était tellement bonne. On pouvait les contenir pour une partie du jeu, mais à un certain point, ils vont faire des jeux parce qu'ils sont des très bons joueurs. J'étais stressé, tellement stressé. Je vois le ballon, il n'a jamais frappé le ballon comme ça. Comme c'était le meilleur kick of his life. Puis il fait le kick-out, le retourneur fait le kick-out, puis dès qu'ils ont sauté sur le ballon, comme tu peux pas faire ça, c'est no yards, puis parce que c'était un kick, on savait qu'on was going to get the ball back. C'était après notre midfield que ça s'est arrivé. On reçoit le ballon, on bouge le ballon un peu, mais sur la dernière journée du match, on met notre field goal sur le terrain pour essayer le field goal gagnant. Et le joueur l'a complètement tiré à gauche. Tout ça, c'était en avant de notre banc, donc il l'a complètement tiré à gauche. Le retourneur reçoit le ballon, puis ça regarde où on était même, mais quand tu n'es pas dedans, tu ne le sais pas, il n'y a pas de façon de le savoir. Il a l'air qu'il aurait pu tirer le ballon, mais il l'a tiré, ce qui est probablement un jeu smart. Mais encore cette fois, ils ont attrapé le ballon dans l'air. C'est une règle de 5 pieds, on ne peut pas faire ça. Le match ne peut pas finir sur une pénalité. On avait une autre chance sur la 20 avec notre punt team. C'était intéressant, comme tu peux l'écouter sur le broadcast, tout le monde pensait que c'était une prolongation. Tout le monde disait, c'est parti, c'est l'heure de l'overtime. Je pense que tout le monde pense ça, except nous. Grâce au coach Pat et à notre staff, on pratique les scénarios chaque semaine. Chaque semaine, on fait les différents scénarios. Le « Hail Mary » scénario. On fait le kick-back de ce scénario. Le scénario du rouge chaque semaine. Puis aussi, j'ai une cut-up des différents scénarios de rouge, kick-back scénarios dans la CFL, que l'on montre à l'équipe pendant le camp d'entraînement. C'est un scénario qui est très difficile à pratiquer parce que c'est comme un show de merde, très vite, parce que vous avez des gens qui essaient de kick le ballon qu'ils ne peuvent pas faire. Mais juste avoir l'awareness de la situation, de comprendre que pendant cette situation, il n'y avait aucun panique sur notre banc. On comprenait tout ce qui arrivait. Quand Momo a attrapé le ballon, on tout met dans le nez comme c'est notre ballon, comme un autre jeu, un autre jeu. Et puis, un équipe de punition sort sur la 20, il bat la balle, il le bat profondément dans la cornere, c'est tout, c'est la fin. [01:00:55] Speaker B: Du jeu, les champions de boule d'or. Donc. [01:00:59] Speaker B: Gagner comme ça deux semaines en avant, gagner deux Jeux en un coup comme ça, c'était tellement fou. Je sais que le rouge, c'est un topic controversial. [01:01:09] Speaker A: Ces jours-ci, spécialement dans la CFL. Moi, I'll always love the rouge. I'll always love it. [01:01:19] Speaker A: La semaine prochaine, mon grand-père a décédé d'Alzheimer autour de notre famille. So surreal how life works sometimes like that. [01:01:29] Speaker A: C'est assez fou comment ça s'est passé. [01:01:59] Speaker A: C'est fou. En fait, dans une situation comme le kick back, c'est quand que ça arrive. Mais vous étiez préparés, vous connaissiez le scénario et tout ça, mais avoir deux victoires comme ça, c'était malade. Personne ne rentre dans leur carrière jamais avec des scénarios comme ça. On avait des semaines de retour à la maison. C'est fou, c'est fou. Vous avez dit tantôt que le retour à la maison, c'est vrai dans le contexte d'une saison après l'autre à cause de la COVID, mais vraiment, ça ne se sent pas comme ça ici. Dans la cégep, trois années, c'est une différence grosse. Chaque année ici au JAC, on avait à peu près 25 finissants. C'est une chose qu'on fait très bien ici, c'est une chose qu'on est fier de. Notre genre, on pousse de faire la graduation dans deux ans et demi ou trois ans aussi dans les programmes carrières. On veut que tu fasses la graduation sur le temps. Sur l'équipe de 2021, il y a seulement 15 joueurs de 2019. Puis avec 2017-2015, il y a seulement quelques qui ont vraiment joué. Alors c'était vraiment, vraiment une nouvelle équipe. Aussi, quand tu prends le facteur que c'était après la COVID, on n'avait aucune off-season, virtual off-season quand. [01:03:26] Speaker B: Je faisais des zoom workouts. [01:03:30] Speaker B: Terrible. J'ai détesté tout. [01:03:32] Speaker A: Ça, mais c'était pour nos. [01:03:33] Speaker B: Joueurs. Zoom Workouts, Virtual Recruiting, PUDS Spring Camp, c'est vraiment comme si c'était un groupe complètement différent. C'est « back to back », mais ça ne sentait pas « back to back ». Mais d'être une équipe qui a gagné après cette saison mort du COVID, c'est quelque chose qui est très cool. C'est quelque chose dont. [01:03:57] Speaker A: On est fiers, comme le staff, de gagner cette board off. Non, c'est sûr. Je me rappelle des trainings aussi. [01:04:05] Speaker A: Vous avez fait ça aussi? Oui, Zoom call. C'était une période bizarre, mais félicitations, sérieusement, c'est vraiment cool. Puis l'histoire est vraiment inspirante. Dans une carrière de foot, c'est quand que ça t'arrive, puis là, ça vous arrive. Avant deux bols d'or, il y a une histoire, je ne sais même pas, je n'ai aucun souvenir d'un Hail Mary dans ma carrière. C'est cool d'avoir l'histoire positive de Hail Mary, mais après le Valleyfield, oh boy, ce n'était pas fun. [01:04:41] Speaker A: J'ai écouté Oliver Coole sur le sans stress podcast parler de son perspective de 2021 Bordeaux. Ça n'a. [01:04:51] Speaker B: Pas l'air amusant. On est chanceux d'avoir... J'ai plus de mémoire positive de ces scénarios que négative. [01:05:02] Speaker B: Je suis très chanceux de... Avant que j'aie gagné les Balls d'or, j'ai pensé que j'étais tellement malheureux de ne jamais gagner des championnats dans ma carrière. Maintenant que je regarde, j'étais très chanceux de juste avoir gagné. Je n'étais pas malheureux de ne pas gagner. C'est juste la vie. J'étais tellement chanceux et j'étais tellement fier d'avoir gagné ces deux Balls d'or. [01:05:32] Speaker B: C'est tellement. [01:05:40] Speaker B: Une bonne façon. [01:05:40] Speaker A: De le voir. Il ne faut pas oublier que quand tu te rends au bout, à ce moment-là, il y a juste deux équipes qui jouent. Les autres sont tous en congé et te regardent dans leur sofa. [01:05:57] Speaker A: C'est exactement ça. Tu as vécu plusieurs championnats. Tu as vécu deux victoires au bol d'or. J'ai envie de savoir, on dit souvent que les défensives, c'est ce qui fait gagner les championnats. Comment tu peux construire une défensive qui t'amène aux championnats, justement? [01:06:19] Speaker A: Il y a beaucoup de différentes façons, comme il n'y a pas aucun schéma ou autre chose comme ça, mais je pense que vraiment, tu dois savoir votre équipe, tu dois savoir votre groupe. Puis pendant la saison, faire les petits changements de vraiment « hone in », qu'est-ce que tu fais bien. Je peux dire que pendant mes années comme commentaire défensif, on a joué Base 4-3 des fois, Base 3-4 des autres fois. Tu dois mettre vos douze meilleurs joueurs sur le terrain pour le scénario. Tu dois être flexible, trouver ce que vos gens peuvent faire bon, ce qu'ils aiment faire, ce qu'ils ont la confiance à faire, puis lean into that. Quand tu trouves quelque chose qui marche, don't try not to get too cute. Faites-les partie de ça. Donnez l'opportunité de leur donner de l'input. Qu'est-ce qu'ils aiment ? Quelle couverture ils aiment ? Est-ce qu'ils aiment cette fronte ? Est-ce qu'ils aiment cette boulette ? Il y a des fois que je mets quelque chose que j'aime beaucoup, mais quand on fait les raps dedans, ça ne regarde pas ce que je veux. Et quand je demande aux joueurs, Il m'a dit « Coach, honnêtement, on n'aime pas ça, on ne comprend pas. Tu ne peux pas être trop stupide, tu dois être prêt à faire des changements. » Je pense que plus gros que les schémes, c'est un, est-ce que vos joueurs, est-ce que vous avez une relation avec vos joueurs ? spécialement sur le défensif, comme être un bon défensif, tu dois être physique, tu dois courir après le ballon, ça prend du effort pour avoir une bonne attitude. Alors ces trois choses, n'importe quel schéma, tu dois avoir ces choses et ces choses viennent avec un bon environnement. Alors tu dois être des joueurs doivent vouloir jouer pour toi. Tu vois ce que je veux dire ? Je pense que c'est la chose la plus importante. Et tu dois renforcer ça constamment. Chaque semaine, tu dois parler d'être physique, de courir au ballon, d'avoir une bonne attitude. Quand les choses ne vont pas bien, L'attitude, l'attitude, le focus sur le prochain reset. Pour moi, l'une des choses que je veux d'un défensif, je veux qu'on soit annoyant. Quand on fait des jeux, on doit aller fou. Jusqu'au point que l'offense nous déteste parce qu'on est tellement loudes, comme des hyènes. Je ne veux pas qu'on fasse de la merde en parlant, c'est parce que je parle. On fait un jeu, on tourne ensemble et on célèbre ensemble. Ça, c'est un marque, je pense, d'une bonne défense. C'est vraiment une bonne équipe. Une équipe qui célèbre ensemble, c'est une bonne équipe. Comme Coach Pat, des fois, il monte dans nos meetings d'équipe, une célébration de toucher. Puis si un gars fait son célébration, il court autour d'un alignement de défense pour célébrer, il correcte ça parce que ça, c'est comme... Un toucher, un bon jour, c'est pas juste un gars, c'est toute l'équipe qui fait ça. Puis ça, c'est quelque chose que je pense important, c'est celebrate success, celebrate together. [01:09:34] Speaker A: Tu dois faire la corrige des pursuits pendant la pratique, pas seulement vos pursuits drills. Tu dois prendre l'occasion de trouver les loafs, les manques d'efforts dans la pratique. Dans Skelly, c'est une très bonne chance de trouver des loafs, puis juste faire le réinforcement des pursuits. Je pense de plus en plus, les takeaways, c'est vraiment plus important de limiter les yards. Ça devient plus difficile de jouer au défensif avec toutes les règles. Alors, tu dois être capable de faire les renversements. Les meilleures défenses que j'ai eu l'occasion de coacher, c'est les défenses qui causent le plus d'environnement possible. Je parlais en 2019 de toutes les interceptions qu'on avait. Ça allait. [01:10:20] Speaker B: Quand vous avez des bons joueurs. [01:10:23] Speaker B: Ashley Miller-Manson qui est au Queen's, qui est comme je pense le plus nombre d'interceptions dans leur sport. CFL Draft Pick, Jeremiah Ojo qui était leur choix de première ronde des Argos. J'avais des très bons joueurs et des bons joueurs ça toujours fait que les coachs ressemblent à des bons coachs. Ça, c'est une autre grosse partie d'avoir des bons joueurs. Ça vient du recrutement, du développement et de la retention. [01:10:52] Speaker B: Ça, c'est une réponse longue. Je ne sais pas si c'était concise ou clair. Non, ça fait du sens. J'ai l'impression qu'à John Abbott, vous avez construit tellement une culture forte. [01:11:08] Speaker B: J'ai presque envie de dire. [01:11:11] Speaker B: Ça me fait presque un peu penser à Lennox, quand je t'entends parler de ça, avec les alumni, de célébrer ensemble, de créer une certaine culture. [01:11:23] Speaker B: Pourquoi j'amène ça? C'est tellement quelque chose. [01:11:27] Speaker B: Tu sais, j'ai pas envie de lancer quelque chose de trop controversant ici, mais je trouve que c'est beaucoup dans la culture des anglophones. De créer, d'avoir ce feeling-là, tu sais, plus, tu sais, familial, ce côté vraiment que t'as un sentiment vraiment d'appartenance à cette place-là. Je dis pas que les francophones puis les Québécois, on n'a pas ça, mais ce que je dis, c'est... Tu sais, quand t'amènes le côté de... célébrer ensemble, de vouloir vraiment pousser le côté culturel et de la vision du programme. Moi, je trouve ça beau. Après avoir eu plusieurs discussions avec plusieurs coachs et plusieurs athlètes, c'est un peu une conclusion qu'on avait eue. Je ne dis pas qu'il n'y en a pas ailleurs, mais j'ai l'impression que dans les programmes anglophones, McGill est un bon exemple dans le sens que les alumni de McGill, c'est tous des anglophones pour la majorité, puis ils vont redonner au programme, ils vont vouloir construire le programme. Ça arrive dans des places, tu sais, que c'est des programmes plus francophones, bien, je sais pas, la culture est un peu différente, tu sais, c'est la mentalité indifférente, mais c'est ça que je trouve beau, puis tu parlais de... il faut que les joueurs se sentent impliqués. Moi, ça me fait penser avec coach Max que j'avais, qui aujourd'hui est d'Infantil Corner de la McGill. Bien, moi, quand il me coachait à l'Enox, Tu sais, on faisait du unit, pis mettons on pratiquait les nouveaux jeux qu'on avait installés en meeting ou whatever. Ben t'sais, on était tous. [01:13:02] Speaker A: Là, pis on était comme « Ah, ben t'sais, de cette façon-là, on pourrait peut-être jouer de cette façon-là, ou ce joueur-là pourrait prendre cette responsabilité au lieu de lui. » Comme ça, t'sais, ben lui, il se déplace moins, ou c'est moins fatigant, ou... On était hyper impliqués, pis je pense que c'est une des raisons aussi qu'on avait une des meilleures défensives dans ces années-là, dans la Ligue. Mais c'est vraiment, genre, c'est cool. C'est intéressant de voir comment tu l'amènes, pis les points qui sont importants pour avoir une bonne défensive. Oui, à ce point-là aussi, additionnellement, quand tu fais ça, tu donnes l'autonomie, tu donnes l'accountability sur les joueurs. Tu as dit que tu aimes ça, alors ça doit marcher. Pour moi, au terme de couverture, avec mes démis défensifs, sur un côté, j'ai dit toujours, je suis vraiment... Je m'en fiche de ce que vous jouez, tant que vous êtes sur la même page. Si tu veux vérifier la couverture de cette zone, ou. [01:13:57] Speaker B: Si tu veux changer d'homme, J'ai pas d'ego dans ça, mais si. [01:14:02] Speaker A: Ça arrive que t'es pas sur la même page, ça c'est quand on rend problème. Si t'es sur la même page, tu fais la communication, puis ça marche pour vous deux comme on parle, comme le demi de coin puis le demi inséré. Good? That's... What do I. [01:14:16] Speaker B: Need to... If you guys are on the same page, one's high and one's low, better for me if you guys want to play this way. You feel comfortable this way, go for it. [01:14:25] Speaker A: Exact. Joue au foot. Joue au foot après, puis fais ton endroit. C'est un peu… Au fin, c'est un match… c'est un sport simple. On a tous les schémas comme ça, mais vraiment, c'est pas un sport défensif. C'est aligner les droits, mettre le gars sur le sol, prendre le ballon et faire ses choses. Ça va être bon. Exact. Exact. Dans tes années comme coach à John Abbott, je suis curieux de savoir, C'est quoi que tu as voulu amener? Comment tu as voulu affecter la vie de tes étudiantes dans ces années-là? Je ne sais pas si c'est controversé, mais quand j'étais jeune, c'était vraiment « I just want to win ». Après, all the losing as a player, personnellement. [01:15:19] Speaker A: En sortant de York, j'ai perdu toute ma confiance. Je ne savais pas où je rentre dans le sport du foot, dans un sport qui m'a fait beaucoup, qui m'a signifié beaucoup pour moi, qui m'a signifié tout pour moi pendant si longtemps. Et j'ai gagné 6 Jeux en 5 ans. J'ai senti un peu de faillite de cette façon. Quand j'ai commencé à jouer, à coacher, c'était vraiment ça. Je veux juste gagner. Je veux faire mon travail pour que notre équipe gagne. Et le plus long que j'ai été en tant qu'entraîneur, ça a changé. C'était moins ça. Je suis très, très compétitif. Je suis vraiment un compétiteur. Mais c'est de donner une bonne expérience à nos joueurs. Ça, c'est quelque chose qui est le plus simple. C'est ça. Je veux que nos joueurs jouent ici. Il y a une expérience exceptionnelle, mais ce n'est pas la meilleure chose qu'il fait ici. Je veux qu'on les mette à l'avant pour être successeux après. Je ne veux pas que dans 20 ans, un de mes joueurs vienne me voir et me dit « ah, 2019 a été le meilleur an de ma vie ». Ça ne devrait pas être ça. Pour moi, 2019 a été l'année la plus importante de ma vie parce que j'ai gagné mon premier championnat, l'année où j'ai marié ma femme. Pour moi, cette année, c'est vraiment haute dans mes années, mais pour mes joueurs, je ne veux pas qu'un bord d'or ou une saison du foot à John Abbott soit la meilleure chose que tu fais. Je veux que tu réfléchisses sur ce temps très important, très impactif. Mais je veux que tu apprends des choses qui vous apportent dans ton vie et qui vous aident à être un homme contribuant à notre société. [01:16:56] Speaker A: Des compétences difficiles, le management du temps, la communication, juste des choses comme ça. Comme un entraîneur de temps plein, j'ai fait des encadrements académiques. Ça, c'est une des choses que j'essaie d'établir dans nos joueurs, c'est juste d'avoir un agenda, un horaire. Je n'ai jamais fait ça quand j'étais jeune. Maintenant, avec deux enfants, une femme, un travail, un travail qui était très demandant, Avec pas ce framework d'être organisé, c'est très difficile. C'est très difficile. Je veux pas. Je veux que nos joueurs, qui sont jeunes pour continuer, soient capables d'avoir des conversations dures, directes, mais pas émotionnelles. Ça, c'est un skill que je pense que pas beaucoup de personnes savent. Et. [01:17:48] Speaker B: Si tu joues du sport, c'est vraiment plus naturel. Mais c'est important d'avoir... Si quelqu'un vous dit quelque chose que vous ne voulez pas entendre, tu peux l'entendre, ne pas devenir défensive et juste en apprendre. C'est très important. J'espère que mes joueurs voient de moi C'est quelque chose que j'espère. [01:18:22] Speaker B: Que les joueurs prennent dans moi. Je suis quelqu'un qui est all-in. Si je dis que je vais être quelque part, je le ferai. Et pendant que je suis là, je vais vous donner tout ce que j'ai. J'espère que c'est des choses qui prennent dans moi. [01:18:36] Speaker B: C'Est d'être coachable, je pense. C'est toutes des choses que le sport t'apprend, justement, à être coachable. Je pense que c'est une de la base. Il y a plusieurs personnes qui n'ont pas fait beaucoup de sport dans leur vie ou qui ont plus de misère avec la critique ou peu importe. Ça, c'est une des affaires les plus. [01:18:57] Speaker A: Importantes. D'avoir de la diversité aussi, Tu en as tout le temps dans le sport, donc tu apprends à jouer avec ça. Très intéressant. En fait, c'est de faire en sorte que 2019 soit le début de la vision du futur. Tu entends cette vision-là. C'est très cool. En finissant. [01:19:25] Speaker A: Scott, j'aimerais savoir. [01:19:30] Speaker A: C'est quoi que les Islanders de John Abbott représentent pour toi? Après ces années de football, ces années de coaching, et maintenant tu décides de « step down », prendre une petite pause du football pour who knows combien d'années. [01:19:50] Speaker A: Pour toi ça représente quoi John Abbott? [01:19:55] Speaker A: C'est une bonne question. Tu demandes ça, puis il y a des « rush » de différentes choses qui rentrent dans mon tête. Qu'est-ce que John Amin, c'est dans notre logo, mais c'est très corny, mais « tradition », c'est comme... Quand tu es proche d'un programme, c'est quelque chose que tu veux vraiment sentir avec presque toute notre équipe d'entraîneurs, c'est des anciens. Mais pour moi, quand je pense à John Abbott, je ne peux pas voir mon vie sans John Abbott, comme je parlais tantôt. J'ai grandi tellement quand j'étais jeune. J'avais des moments en famille avec mes frères ici qui sont très importants. J'ai rencontré ma femme à un jeu de football John Abbott. [01:20:38] Speaker A: Tellement de notre vie a été, a été ici à John Abbott. [01:20:45] Speaker A: Puis, quand j'ai, quand j'ai parlé un peu, quand j'ai départé de l'université, je savais pas où je, I didn't know where I fit, I didn't know what was next. Puis d'avoir un place that just gave me a chance, me donnait une opportunité de faire mes rêves, mais juste à m'accepter aussi comme, Il m'a accepté. J'étais très calme quand j'ai commencé ici. Je ne prenais pas beaucoup de place. J'ai fait mon boulot. Toutes les opportunités que l'entraîneur m'a données, d'avoir plus d'essais, d'avoir plus d'impact, d'avoir plus de responsabilités. Juste l'espoir que les gens m'ont mis ici, d'avoir été un entraîneur de temps plein. [01:21:32] Speaker A: Ils avaient plus confiance en moi que j'avais confiance en moi-même. Et ça, ça m'a fait une différence. D'être dans un endroit qui m'a cru, m'a donné tellement, tellement. Et je suis toujours en deute avec cet endroit. Parce que quand je pense à la meilleure chose de ma vie. [01:21:52] Speaker A: John Abbott n'est pas loin d'avoir un impact, peut-être directement ou périphériquement. [01:21:59] Speaker A: Une façon ou une autre, il y a une connexion de John Abbott à toutes les choses qui étaient très positives dans ma vie, puis juste les mémoires ici, le temps que j'ai passé ici, tellement de cool memories, même avec mes fils d'apporter des pratiques comme Mon plus jeune, Dawson, il vient des pratiques, puis chaque journée quand je rentre dans ma maison, il dit « How are your players, dad? » Puis ça, c'est comme juste des choses qui… It's priceless. C'est vraiment une place ici qui est très spéciale. [01:22:37] Speaker A: On parle beaucoup dans le recrutement de l'encadrement. [01:22:41] Speaker A: C'est vrai. Ce n'est pas juste un pitch d'affaires. Tu peux parler à des gens qui viennent d'ici, qui étaient ici pendant un temps. On s'inquiète des joueurs. On s'inquiète des personnes, pas seulement des joueurs. On veut que tu aies du succès. [01:22:55] Speaker B: On veut être là pour eux. Et ce n'est pas seulement les joueurs, c'est aussi les coachs. C'est un endroit vraiment spécial. Et ce n'est pas par accident. [01:23:05] Speaker B: Notre. [01:23:05] Speaker A: Staff et tous les anciens, parce que c'est cet endroit, il y a quelque chose de spécial, qui fait un impact, que les gens veulent revenir. [01:23:12] Speaker A: Et pour être brief, comme je l'ai dit dans ma vidéo, je ne sais pas comment mettre en mots ce que ça veut dire pour moi, mais je ne peux pas imaginer ma vie sans l'impact que cet endroit a eu sur moi, parce que c'est vraiment laissé un grand marque. [01:23:31] Speaker A: Merci d'avoir partagé ça, d'avoir pris un petit moment pour venir sur mon podcast. Scott, c'était vraiment cool. Je ne savais pas que le staff était tous des alumni. [01:23:45] Speaker A: Il. [01:23:46] Speaker B: Y a seulement deux de nos coachs qui ne sont pas des anciens. Coach Pat n'est pas un ancien, mais il était ici presque 15 ans, je pense. À ce point-là, il est un ancien. Coach Fred Cousineau était ici depuis 2017, mais il n'est pas une grosse partie d'ici, une grosse partie de la famille ici. Le reste, c'est des anciens. Coach Bob. [01:24:14] Speaker B: C'est un des premiers éducateurs physiques d'école. J'étais ici depuis le début de la collège. Coach Stan, notre autre entraîneur, même chose. Tu peux rendre le début de l'école jusqu'à maintenant, c'est dans notre staff. Ça, c'est spécial. C'est un endroit cool. Sérieusement, oui, c'est vraiment cool de voir tout ça. Écoute, encore merci d'avoir pris ton temps. J'espère que tu vas bien profiter de cette retraite-là, en tout cas pour l'instant. J'ai hâte de voir la suite, c'est certain que je vais suivre, mais j'espère que tu as aimé ça aujourd'hui, de mettre un peu de l'avant cette carrière-là. Ça me fait extrêmement plaisir, Scott, de t'avoir eu.

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