Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Pour moi, c'est travaille tes skills, travaille ta valeur, puis juste deviens un bon joueur de foot. Parce que ce n'est pas une question d'être cool. Parce que ça, c'est le problème, c'est que beaucoup, c'est « I just want to look good ».
[00:00:11] Speaker B: Christophe Moulumba, t'es un ancien secondaire dans la NFL et CFL. Tu es aussi fondateur de Limebacker Prototype. Comment t'as vécu, toi, le fait de t'avoir fait repêcher?
[00:00:20] Speaker A: L'histoire est quand même drôle. La dernière journée de camp avec les Bucks, le draft commence à 7 environ. Mon vol, il board right at 7. Là, on arrive, pis l'escale, pour me rendre à mon avion de Washington à Montréal, je devais littéralement courir. Donc, je reçois l'appel, pis je savais pas c'était qui.
[00:00:34] Speaker B: Un linebacker, souvent, on va dire que c'est comme le QB de la défensive. C'est une position qui demande beaucoup de knowledge. Tu parles d'apprendre les fundamentals.
[00:00:42] Speaker A: Pour moi, les fundamentals, c'est ça, c'est les mouvements, ton IQ, lecture de jeu, après ça, la technique.
[00:00:47] Speaker B: Aller jouer D1, NCA. Qu'est-ce que tu penses que ces gars-là devraient savoir avant de faire le move?
[00:00:52] Speaker A: Si tu as l'habilité pour pouvoir jouer D1, you should go.
[00:00:55] Speaker B: C'est quoi que ça prend pour devenir un linebacker élite? Bonjour tout le monde, bienvenue sur Le Game On, je suis votre host William Rochefort et cette semaine, on parle Linebacker. J'ai avec moi, Christophe.
Merci d'être venu à Sherbrooke, de te déplacer de Montréal, pour venir parler de Limebacker, parler de ta carrière, mais aussi de Limebacker Prototype, parce que oui, c'est toi la gars derrière Limebacker Prototype. Je suis très excité, man, de te recevoir en studio. Vraiment smart, sérieusement, que tu sois venu jusqu'à chez vous.
[00:01:30] Speaker A: C'est un plaisir et c'est moi qui te remercie, man.
[00:01:32] Speaker B: Ben, ça me fait extrêmement plaisir. Comme à l'habitude, je prépare tout le temps une introduction pour mes invités. Donc, voici ton intro. Christophe Moulumba, t'es un ancien secondaire dans la NFL et CFL. Tu es aussi fondateur de Lambacker Prototype. T'as grandi à Montréal. Plus jeune, tu t'hésites d'aller jouer aux U.S. pour les Lyons de Kent School au Connecticut.
À l'université, tu rejoins les Black Bears de l'Université du Maine en Division 1, NCA. En 2013, tu finis FCS, Defensive Player of the Year. 2013, CAA Rookie of the Year. T'es trois fois First Team CAA All-Conference en 2013, 2014 et 2016.
Et finalement, t'es trois fois All-New England en 2013, 2014, 2016. Après avoir gradué, tu reçois une invitation par les Buccaneers de Tampa Bay et les Giants de New York pour aller faire les camps de rue de Rookie. Pour ensuite, t'es repêché 22e overall. dans le draft de la CFL en 2017 par les Elks d'Edmonton.
[00:02:45] Speaker A: Les Eskimos.
[00:02:46] Speaker B: Exact. À ce moment-là, c'était les Eskimos, effectivement. Tu as joué cinq années dans la ligue de football avec Edmonton et les Red Blacks d'Ottawa. Aujourd'hui, tu es CEO et fondateur de Linebacker Prototype, une inspiration pour la prochaine génération de linebackers. Christophe, c'est un plaisir de te recevoir sur Le Game On. Bienvenue.
J'aime ça commencer avec cette question-là parce que je sais que tu as un background de foot qui est quand même assez impressionnant. Puis, l'affaire qui est le fun, c'est que toi, tu as joué complètement ailleurs de toutes les gens que j'ai reçus avant sur le podcast. Toi, tu as joué aux États-Unis. Tu as décidé de prendre ce route-là qui est complètement différent. Donc, d'où ça part pour toi, Christophe, le football dans ta vie?
[00:03:31] Speaker A: Ouais, 100%. Mais pour débuter, j'étais un joueur de hockey.
[00:03:34] Speaker B: T'étais un joueur de hockey?
[00:03:36] Speaker A: J'étais un joueur de hockey. J'étais quand même dominant.
[00:03:38] Speaker B: Ah ouais? T'avais une bonne shape?
[00:03:41] Speaker A: Ouais, j'avais une bonne shape, puis j'étais quand même solide au niveau défensif. Le foot, c'était quelque chose que mes amis m'ont beaucoup influencé à ce niveau-là. J'avais des amis qui jouaient au foot, avec les blouses de Samedi, c'est ça que j'ai commencé. Ce sont leurs quatre. Elles jouent au foot. Elles m'ont dit, viens, pratique, viens essayer. J'ai pris la chance d'essayer. Finalement, j'ai stuck with it. J'ai la chance d'apprendre beaucoup. Je joue pour les Loups de Coeur-Antoine Labelle ici au Québec aussi. C'est le programme qui m'a vraiment bâti et baptisé quand ça vient au niveau du foot. Le chemin des États-Unis, le prep school, c'est sûr, si on regarde il y a 15 ans, c'est en 2010, je me sens un peu vieux maintenant.
C'était un privilège. Ce n'était pas tout le monde qui avait accès à cette route-là. Curieuse, ça a super bien été. J'ai eu la chance de m'intégrer assez rapidement, une année. Joueur défensif, j'ai venu dix ans. En France, c'était j'ai venu trois. Là, c'est déjà changé pour j'ai venu dix ans un. C'est… Ken cherchait des bons joueurs de foot, mais aussi des jeunes qui étaient assez bons au niveau scolaire. J'avais des bonnes notes. Puis moi et mon chum Pierre-Luc Caron, qui aussi a joué dans la CFL. On a eu la chance de vivre cette expérience-là pendant deux ans. Puis comme tu as mentionné, après ça, si on peut élaborer un peu plus, mais deux ans au niveau du prep school, quatre ans au niveau universitaire, puis cinq ans au niveau professionnel.
[00:05:05] Speaker B: Ah oui, assez impressionnant. Quand tu jouais pour les loups, ils jouaient 3A, qui était l'ancienne division 1. Comment tu as eu cette branche-là pour aller à Kent?
[00:05:25] Speaker A: Connexion ? Coach Nick Maesbach, qui est un des coachs à RB Polotype aussi, et coach d'Alain Bakke à l'Université de Concordia, qui avait déjà bâti cette connexion. T'en avais aussi au Prime, qui était parti l'année d'avant, à Kent, Mathieu Girard, donc t'avais déjà eu une certaine, un hâteux qui s'est bâti avec eux. Et après ça, moi c'était mon but, je le cache pas, et je l'avais dit déjà avant la saison. J'ai mon frère, Mon frère, il a joué aux States aussi. Puis pour moi, c'était une question de proximité. Je crois beaucoup à la loi de la proximité, dans le sens que je sais maintenant que c'est un peu différent. Le football au Canada n'est pas mal vu comme c'était dans le temps. Donc pour moi, c'était de pouvoir me rapprocher du but qui était de jouer au D1. Donc Kent, c'était juste un bridge. C'était un bridge qui me permettait d'être dans la cour, puis de pouvoir avoir le bagage que j'ai besoin pour pouvoir être recruté aussi au niveau universitaire. Donc, that was my goal.
[00:06:19] Speaker B: C'est quand même intéressant de voir qu'à ce moment-là, c'était en quelle année?
[00:06:28] Speaker A: Ça c'était en 2010.
[00:06:29] Speaker B: 2010, ok. Fait que 2010, tu me dis qu'à ce moment-là...
[00:06:32] Speaker A: Avoue que les gars ils sont en train de dire ça.
Déjà, les jeunes du programme m'appellent, m'appellent vieux.
[00:06:38] Speaker B: Ah ouais!
[00:06:39] Speaker A: M'appellent OG.
[00:06:40] Speaker B: OG, c'est horrible. Mais en 2010, en 2010, en fait, t'as l'air de me dire qu'en 2010, bien c'est sûr que le sport a évolué.
[00:06:50] Speaker A: Oui, vraiment beaucoup.
[00:06:50] Speaker B: Vraiment beaucoup. Mais tu sais, comment que le football, en 2010, était comme vu, mettons, à comparer, parce que tu disais qu'il était vraiment différent, puis qu'il était un peu mal vu. Qu'est-ce que tu veux dire par ça? Qu'est-ce qu'il y avait en fait?
[00:07:05] Speaker A: C'est plus aux yeux des universités américaines. Je vais te donner un exemple. Je ne sais pas si tu connais lui, Mathieu Normandin.
[00:07:14] Speaker B: Non, ça me dirait rien.
[00:07:15] Speaker A: Qui a joué au Vieux. C'est un très bon receveur qui est passé par le Vieux. Il a joué avec l'Université de Montréal. Donc, quand c'était son année de repérage, mais son année de recrutement pour l'université, Maines, c'était une école qui était intéressée par lui. Donc, il a passé une visite. Il venait en visite. Moi, c'était son host. Puis je sais que si tu regardes l'émission, tu t'en rappelles. On a eu un beau temps. Puis une raison pourquoi il n'a pas eu son offre, puis c'est clairement qu'est-ce que les coachs m'ont dit. Si il était Américain, on lui aurait offert un faux scholarship. C'est juste la façon que les recruteurs percevaient le football au Canada. Pourquoi aller sur l'autre côté de la frontière pour recruter un jeune qui est dans ma cour ? Quand je parle de la proximité, pouvoir me mettre où les gens cherchent, right? Puis c'est un peu la même exemple avec n'importe quelle carrière, puis même n'importe quelle vie. Tu sais, tu es un artiste, puis tu es à Abidjan, bien tes chances de réussir descendent, dépendant, even if you're good. Bien sûr, il y a l'Internet présentement, mais... Si t'es un artiste, mets-toi à L.A. T'as des gens qui… t'as plus d'oeuvres, t'as plus d'opportunités. Donc pour moi, c'était ça. C'était vraiment plus me mettre dans une partie que je suis là. Je compète avec les gars que vous scoutez et je suis capable de jouer au foot.
[00:08:38] Speaker B: C'est surtout que j'aime ça la façon dont tu l'amènes, de te mettre dans des situations pour réussir en fait. De te mettre à la bonne place, mais c'est quand même fou, en même temps, c'est qu'ils ont un bassin.
je ne sais pas combien de fois plus grand que le Québec, mais il n'est pas calculable. C'est vraiment énorme. C'est sûr que pour ce côté-là, c'est quand même fou, mais tu me fais penser à quoi en disant ça? J'ai vu dans une entrevue que Mathieu Bergeron, il disait que... En fait, je veux savoir ce que tu en penses. Il disait que si tu es bon, ils vont te trouver. Oui, je pense que c'est vrai, mais en même temps, dans tes années, pour te mettre en perspective, c'était un peu différent, est-ce que je comprends bien? Mais toi, tu penses quoi de ça?
[00:09:33] Speaker A: Je pense que oui, je suis d'accord avec ça. Je pense que si t'es bon, ils vont te trouver. Mathieu Bergeron, je dirais pour les linemen, surtout, tu peux vivre n'importe où. Si t'es 6 pieds 6, 6 pieds 5, t'as un bon niveau d'athlétisme, ils vont te trouver. Après, je pourrais dire que ça dépend aussi de la position. Moi, je suis 6 pieds 1. Là, je suis quand même lourd. Je ne joue plus.
Je retourne à mes jours de jeu pour mon poids, mais après ça, quand tu as des positions un peu plus glisses, ça peut être recevoir le DB, linebacker aussi, running back. C'est sûr que oui, ça s'applique. Si tu es extraordinaire, ils vont te trouver. Si t'es extraordinaire, ils vont trouver. Est-ce que si t'es bon, exactement, ils vont trouver. Je pense que l'aspect physique, le « high-test » comme on dit souvent, ça joue un gros rôle. Surtout pour les « all-in-the-line », c'est la position que si t'es bon et si t'as du size, ils vont trouver. « Backers », si je coach des backers, Mettons Jean, par exemple, Antoine Deslauriers. Spectacle, tu sais. Il...
[00:10:41] Speaker B: Tu l'as coaché?
[00:10:43] Speaker A: J'ai la chance de coacher Antoine depuis secondaire 3, secondaire 4.
[00:10:47] Speaker B: Ah, nice.
[00:10:47] Speaker A: Puis, tu sais, c'est indéniable, mais est-ce qu'on a Antoine Deslauriers comme linebacker à chaque année au Québec? Non, ouais. Ouais, si t'es bon, ils vont te trouver. Si t'es extraordinaire, ils vont te trouver.
[00:11:01] Speaker B: Exact, c'est ça. J'aime ça comment tu l'amènes de...
par position, mettons. Parce que, je sais que, online, les gars ont, je parle d'une online, les gars ont pas mal toutes la même size. Fait que si tu fit le size d'un online, puis t'es capable de te déplacer, déjà en partant, t'as peut-être le edge que les autres n'ont pas. Mais c'est intéressant. Mais mettons, en parlant de ça, Comment on peut comparer, justement, un joueur du Québec ou un joueur américain?
[00:11:37] Speaker A: Tu parles au niveau des habilités?
[00:11:38] Speaker B: Ouais! C'est quoi qu'il y a de si différent ici?
[00:11:41] Speaker A: Genre aux yeux des scouts?
[00:11:44] Speaker B: Ben, toi tu l'aurais ressorti comment? Aux yeux des scouts tu l'aurais ressorti?
[00:11:51] Speaker A: Mais c'est sûr quand tu compares, si je regarde aux yeux des scouts, la première chose qu'on veut regarder c'est l'athlétisme. L'athlétisme, le size, ça c'est un numéro chaud. Après ça au niveau du playing puis des skills. Il faut que tu ailles voir le tape, il faut que tu ailles évaluer la compétition. Je pense que c'est ça, la question que tu m'as posée tantôt, qui peut aussi bloquer. Je ne sais pas à quel niveau tu joues. J'ai vu ton tape, j'ai vu ton tape, tu es un backer, tu as racké 120 plaquets. t'es au Canada, Québec, pis on s'entend à l'estate, c'est pas tout le monde qui ont les connaissances géographiques non plus. Ils entendent Canada, ils pensent qu'il y a des igloos. So, t'es au Canada, pis...
[00:12:40] Speaker B: Il y en a plusieurs qui se demandent aussi, ils savent même pas qu'on parle français.
[00:12:43] Speaker A: Ouais, 100%. Pis t'es au Canada, pis t'sais pas c'est quoi le niveau que les gars jouent.
[00:12:48] Speaker B: Ouais, c'est ça.
[00:12:49] Speaker A: Donc, c'est sûr, ça c'est important de savoir c'est quoi le niveau de jeu. Après ça, quand c'est pour la comparaison, moi je dis toujours le speed, l'athlétisme.
C'est ce que les gens veulent voir. C'est la partie qui est importante, c'est le speed, l'athlétisme. Après, le reste, les coachs ont toujours l'ego que j'ai un athlète, je peux le coacher. Même moi, je me dis, des fois, au niveau de prototype, il y a des jeunes qui veulent s'inscrire, puis il y a des jeunes qui sont sur un R3 cette année, qui sont 24. Je sais qu'ils vont être géniaux parce qu'ils ont le size, ils sont assez athlétiques.
[00:13:23] Speaker B: Ils vont être bien préparés aussi.
[00:13:26] Speaker A: Ils vont avoir le meilleur coaching possible. C'est un bel environnement. Pour moi, je suis comme, OK, ça va être bien de les voir aller pour les prochaines années parce qu'ils ont déjà la partie qu'on recherche. Après, il y en a qui vont bloomer un peu plus tard. Il y en a qui ne vont peut-être pas être aussi recherchés. Ils vont avoir une belle carrière, mais ça va juste un peu prendre plus de temps et d'autres opportunités pouvoir se faire voir à la plus grande échelle. À la fin de la journée, on travaille pour le même objectif. Je dirais que les jeunes qui sont sérieux pour faire du foot une carrière, ils veulent devenir des pros. Après, le chemin que tu prends, tu peux jouer à l'Université de Sherbrooke, tu peux jouer à l'Université Rockers à Alabama, puis lui qui sera à Sherbrooke, il a une meilleure carrière que lui passé à Rockers. C'est un jeu. Il faut que tu sais la longévité. Il faut juste le croire.
[00:14:17] Speaker B: Non, j'aime ça, c'est vrai. It's just a game.
[00:14:19] Speaker A: Ouais, it's just a game. Next level.
[00:14:22] Speaker B: Exact, exact. J'aime ça comment tu l'amènes. Est-ce que toi, t'avais eu un full ride quand t'étais à la main?
[00:14:27] Speaker A: Ouais, j'ai eu un full ride quand j'étais parti au Main.
[00:14:29] Speaker B: Ah, ça doit être sick, ça.
[00:14:30] Speaker A: Ouais, c'est nice.
[00:14:31] Speaker B: C'est quoi, mettons, ça t'aurait coûté combien, mettons, sans full ride? As-tu une idée?
[00:14:36] Speaker A: Je pense, quand j'étais là, c'était 27 000.
peut-être par semestre, 27 ou par année, 27. Ce n'était pas autant, mais ça peut aller autour de 40 par année, 40 000 par année US.
[00:14:51] Speaker B: Dans les gros, gros programmes.
[00:14:52] Speaker A: Exactement. Je ne sais pas si c'est rapport au programme, mais State University ou bien école privée ou quoi que ce soit, ça peut aller aussi haut.
[00:15:01] Speaker B: C'était quand même crazy. Toi, comment t'avais trouvé tes années là-bas?
[00:15:07] Speaker A: Au Maine ou aux States en général?
[00:15:09] Speaker B: Ouais, aux States en général.
[00:15:11] Speaker A: Prep school, moi, j'ai adoré. Mais le message, je veux dire, c'est pas pour tout le monde. Ça m'a appris la discipline. Beaucoup de personnes, ils iraient au prep school, they hate it. Ils vont haïr ça.
[00:15:26] Speaker B: Pourquoi?
[00:15:28] Speaker A: C'est strict. Mais je te donne l'expérience à Kent et je sais que ce n'est pas comme ça partout. J'ai beaucoup de jeunes présentement qui vont à des écoles comme Rabingab, Baylor, Macaulay. Kent, on devait aller à l'église trois fois par semaine. On avait l'école du lundi au samedi. On devait s'habiller en costume à chaque jour.
On avait un curfew. Couper l'internet, je pense que c'était à 11h. L'internet était cut. Everybody has to be in a room. 10h. C'était pas comme la maison. Mais moi, ma famille était stricte, donc j'étais habitué à ça. Mais je me disais, un jeune qui est au Québec, qui a toute la liberté, samedi, dimanche, t'es avec tes boys, tu sors avec tes boys, mais tu peux pas faire ça là-bas. Ton samedi, t'as... C'est pas sortir du campus sans l'autorisation de tes parents. Beaucoup de jeunes ne savent pas ça. Mais quand tu vas là-bas et que tu utilises un terme, c'est la S. C'est pas le fun. La seule chose qui est vraiment le fun, moi j'ai aimé ça parce que le groupe de boys que tu développes, Les gars de basket, les gars de foot, c'était tellement amusant. On riait 24 heures sur 24. J'ai eu la chance de partir avec un Québécois de Montréal, mais que j'ai joué avec Pierre-Luc Caron. Ça aurait été différent s'il n'était pas venu. On se le dit souvent. C'est une bonne chose qu'on soit venus ensemble. Une chance qu'on ait parti ensemble parce qu'il peut se sentir un peu seul.
[00:16:53] Speaker B: Après avoir été au high school, continue sur ton parcours universitaire.
[00:17:02] Speaker A: Universitaire, adoré aussi, même chose. C'est sûr, c'est un autre monde comparé au prep school, donc t'as plus la liberté du monde. Mais je pense que ce que tu comprends, c'est que tu commences à comprendre le business au niveau du sport. Ça te force à compétitionner. Même côté, quand je dis que ce n'est pas pour tout le monde, c'est un dog-eat-dog-world. Tu n'as pas le choix de compéter. Ce n'est pas facile. Un programme comme le Maine, c'est un exemple. Maine, c'est une école plus petite, c'est FCS. Le workload qu'on avait, c'était pour… on devait être en meilleure forme que les plus gros programmes. Donc, je donne l'exemple. On joue… on open up contre Boston College. Tout l'hiver, le mindset, c'est « we're playing a bigger school, guys that are bigger ». Il faut qu'on soit en forme. Donc, nous, on se faisait tabasser. On se faisait… je ne sais pas comment c'est anniversaire ici. Je pense que le travail est aussi ardu. Mais c'est ici que c'est aimé quatre fois par semaine, dont le samedi.
tu réalises que ici t'es considéré, moi les gens me considéraient comme un hard worker, t'as rien vu. T'as des boys qui, on a notre 6 AM, 5.45, je sais plus s'ils en font, parce qu'il faut que tu sois au moins 15 minutes à l'avance, puis après ça t'as l'école, t'as ta muscu, dépendant de ton groupe, 2h, 3h, 4h ou 5h, puis y'en a qui vont quand même courir des routes après.
Il y en a qui vont quand même faire des drifts de position. Pourquoi? Parce que pour beaucoup de gars, c'est leur way out.
[00:18:41] Speaker B: Exact, c'est ça.
[00:18:42] Speaker A: Ici, si t'es Canadien, t'es assez bon, t'as la CFL. T'as au moins une certaine porte de sortie. Il y en a là-dedans que soit c'est ça, soit c'est le McDo, soit c'est la pizza, ils vendent des deliveries. Donc, les gars ont faim. Donc, mentalement, tu dois apparaître là-haut. Et ça, je suis content pour ma part de l'école de prép. Mon coach était un dictateur au prép. Et ce n'était pas facile. Donc, à partir de Kent, où les choses étaient dix fois plus difficiles, arrivé au Maine, j'étais bien préparé.
[00:19:20] Speaker B: C'est ça, exact. Mais en même temps, moi, je trouve ça, si on peut ressortir un peu de ça, c'est que justement, c'est que ça montre déjà aux jeunes comment être sharp, à te lever, à respecter des règles. C'est vrai que c'est pas fait pour tout le monde, mais en même temps, même après ça dans la vie, ça crée des gars qui sont sharp. C'est ça qui est le fun. Le sport en général, le football, Ça nous inculque ces cultures-là. Mais quand tu le rajoutes en plus avec l'école et tout ça, au US, c'est plus toi qui peux en parler, mais c'est une machinisation d'athlètes.
Ils mettent tellement d'argent là-dedans. Moi, je trouve ça hyper correct. Je pense que ça devrait être ici de même aussi parce que le sport, c'est ce qui drive. Ça devrait en fait driver nos écoles, tout ça. Tout le monde devrait bouger dans la vie, juste en général, pas juste le foot. Qu'est-ce qui t'a marqué le plus de ton parcours NCA en Division 1?
[00:20:32] Speaker A: C'est une chose… J'avais mentionné tantôt la partie business du foot. J'ai commencé tantôt All-American 2014, All-Conference 2013, 2014, 2016. Donc il y a une année où je n'ai pas été dessus.
[00:20:46] Speaker B: Si tu regardes… 2015.
[00:20:48] Speaker A: 2015, c'est ça. Donc c'était une année plus tough. J'ai eu une blessure en camp. En premier game de la saison, j'ai été blessé. Je suis revenu et j'ai blessé mon pied. Qu'est-ce que tu as fait pour moi dernièrement?
Ils ne t'ont pas vraiment intéressé.
Tu peux être dans un meeting et tout d'un coup on n'a pas dit ton nom si tu ne joues pas. C'est comme ça que tu n'es pas important, tu ne te produis pas en défense.
Personne ne te regarde. Et c'est correct, parce qu'à la fin de la journée, le but du foot, c'est de te préparer pour la vie. Et dans la vie, c'est ce que c'est. Même des fois, ça peut être tes membres de ta famille, tes amis, une job ou quoi que ce soit. C'est à toi. Et il n'y a personne qui vient te sauver. Le parcours d'esté, c'est pour moi, et le parcours universitaire, Pour moi, ça m'a bâti. Ça m'a bâti qui je suis. Pour moi, je suis différent. Je ne suis pas comme les autres. Pourquoi? Les obstacles que j'ai traversés, la croyance que j'ai dû avoir en moi-même, partir quelque part, apprendre l'anglais. Mon anglais était plus pire que le tien.
Ça a bâti la croyance. Là, j'ai 32 ans. Je vois la différence entre moi et les autres. J'étais dans des environnements comme ceux-là.
Ça a juste bâti ma personne, ça a bâti ma confiance, ça a bâti mon désir de réussir. Et c'est de ça qu'il s'agit. Il s'agit de gagner. Il faut que tu gagnes.
[00:23:03] Speaker B: Mettons pour les athlètes que tu coaches ou juste en général, qu'ils vont écouter ça, que eux, leur vision, ce qu'ils veulent, c'est comme toi, aller jouer deux-un, NCA. Qu'est-ce que tu penses que ces gars-là devraient savoir avant de faire le move?
[00:23:25] Speaker A: Une chose que je vois beaucoup, et je blâme pas les jeunes, parce que quand t'es jeune, tu fais avec ce que tu sais. Il y a beaucoup de gars au Québec, ou beaucoup de jeunes en général dans le monde, ils sont beaucoup dans le glamour. Comme dans le glamour dans le sens que c'est cool de jouer D1. Surtout maintenant avec Instagram, tu vois les lectures, tu vois comment les gars y vivent, tu entends parler de NIL. La réalité des choses, c'est pas tout le monde qui est à NIL. La réalité des choses, c'est toutes les installations que tu vois, les jeunes n'ont même pas la chance d'enjoyer tant que ça, parce que les gars travaillent. Pour moi, c'est travaille tes skills, travaille ta valeur, Juste comme, deviens un bon joueur de foot. Parce que c'est pas une question d'être cool. Parce que ça c'est le problème, c'est que beaucoup disent « I just want to look good ». Ça parait bien, tu sais, j'ai joué au State ou quoi que ce soit. Si t'as les habilités, yes, vas-y. Moi je le dis. Si t'as l'habilité pour pouvoir jouer D1, you should go.
[00:24:30] Speaker B: 100%.
[00:24:30] Speaker A: Tu devrais. Tu devrais pas passer cette opportunité-là. Jamais. tu devrais partir. Oui, il y a des bons programmes au Québec, puis oui, RECQ, YouSport, TIS, très bons programmes, mais Money Talks.
[00:24:47] Speaker B: Money Talks.
[00:24:49] Speaker A: Donc tant qu'on n'est pas prêt à investir au Québec, je ne suis pas là pour trouver la plus grosse solution aujourd'hui, mais tant qu'on n'est pas prêt à investir dans le sport, Si un jeune a la chance de partir, puis en plus avoir un NAR, puis comme je parlais tantôt de proximité, ça serait assez fouli, je veux dire. Non, ils viennent de développer ici. Donc c'est ça, they should go.
[00:25:17] Speaker B: Je suis 100% d'accord avec toi, pis t'sais, je regardais justement le show Netflix, là. Ils ont fait un show Netflix sur la Ligue, ben, la division SEC. Pis... OK, ben, first, peux-tu m'expliquer comment fonctionnent les ligues NCA? Je comprends absolument rien, en fait. En fait, non. Je veux comprendre comment le classement fonctionne. Comment tu peux être classé parce que, comme, mettons, comme... LSU, mettons Colorado, j'ai vu ça cette semaine, ils ne sont même pas classés cette année.
[00:25:49] Speaker A: Comment ils fonctionnent, il y a des ligues qui sont comme le SEC, c'est considéré comme super compétitif. Si tu finis 12-0, mais ton schedule, ton horaire, les match-ups que tu as eus pendant la saison ne sont pas assez forts, ils ne vont pas te considérer. Ils vont te considérer, mais au minimum. Une équipe qui pourrait finir, je donne l'exemple d'Alabama qui a perdu une game contre Michigan, ou bien qui a perdu une game contre LSU dans le SEC, ils pourraient être rank un peu plus haut, même s'ils ont perdu deux games dans la saison.
Il regarde le schédule, « how strong it is », et à partir de là, c'est là qu'ils font le ranking.
[00:26:34] Speaker B: Ah ouais. C'est ici que tu casses tête.
[00:26:39] Speaker A: Oui, c'est beaucoup d'opinions aussi, qui pensent qu'il est meilleur ou quoi que ce soit.
[00:26:46] Speaker B: Non, c'est ça, exact. Tu sais, en même temps, c'est que, bon, il y a souvent aussi un petit côté politique là-dedans.
[00:26:51] Speaker A: Ouais, c'est ça, exactement. Il y a beaucoup un côté politique.
[00:26:53] Speaker B: Donc... Parce que, tu sais, c'est pas pour rien aussi que tu entends tout le temps parler des mêmes programmes, probablement aussi, là. Mais, tu sais, moi, ce qui m'a vraiment marqué, en fait, de... Tu sais, tu parlais tantôt de comment c'est, le, tu sais, hard work, puis comment ils te préparent pour ça, puis... Mais, comme... C'est l'armée. C'est fou. Des LSU, Alabama, c'est des programmes qui ont quand même beaucoup d'histoires. Quand ils parlaient de ça, j'étais un peu choqué de voir ça.
Puis moi, ce qui m'a le plus choqué, c'est de voir à quel point il y a des gars qui, genre, won't make it. C'est crazy à quel point... Moi, ça m'a fait réaliser à quel point les gars qui se rendent vraiment pros, ils font partie d'un pourcentage minime. Parce que même, il y a des athlètes phénoménales qui ne se rendent même pas.
[00:27:53] Speaker A: C'est le mindset. Tu commences avec une classe, tu sais la classe de reclus qu'on a, tu commences avec une classe de reclus de 20 reclus. Ton année signeuse, tu peux finir avec 7, 8, 12 jeunes qui vous aident avec votre Freshman year. Ils étaient dans l'éditoire ensemble. Il y en a un qui va quitter après un mois. Il y en a un qui va quitter après la première saison. qui va quitter après le premier off-season. Puis là, c'est sûr, il y a les transferts. Il y en a qui vont un peu plus chercher leur argent. Mais je parle dans le temps, c'était « that's what it was ». Parce que si tu n'aimes pas le foot, si tu n'aimes pas le foot et que tu n'as pas la vision claire, it's tough to survive. Chaque matin, tu te réveilles et tu es comme « est-ce que je veux faire ça ?
[00:28:40] Speaker B: » Non, c'est ça, exact.
[00:28:41] Speaker A: Il faut que tu sois capable de… It's a mindset.
[00:28:45] Speaker B: Puis c'est tout ce qui entoure aussi. C'est pas juste de jouer la game. Le plus tough, c'est ce qui entoure la game justement. Les meetings, les trainings, les pratiques, l'extra que tu dois faire et tout ça. Est-ce que tu es prêt à le mettre? Parce que là-bas, ils en font vraiment plus. C'est ça qui est crazy. Il y a une autre affaire que je n'avais pas compris aussi. Quand un joueur rentre dans le transfert portal, Après ça, mettons comme l'année passée, LSU, il allait perdre genre leur carrière, je ne sais plus trop c'est qui, mais numéro 13. Puis finalement, il décide de rester. Mais je sais qu'il était comme bon, ça se peut qu'on spend l'argent pour aller chercher. Quand il parle de spend l'argent, c'est quoi exactement?
[00:29:30] Speaker A: C'est quel... Il se parle d'où les fonds viennent.
[00:29:33] Speaker B: Ou bien... Ben en fait, quand ils parlent de... genre les universités, quand ils doivent aller chercher des joueurs, mettons eux autres, ils avaient besoin d'un QB, là, s'ils revenaient pas. Pis ils étaient comme, on va mettre de l'argent, non, non, on va investir.
[00:29:43] Speaker A: Ouais, des millions.
[00:29:44] Speaker B: Ouais, c'est ça. Mais c'est quoi ça veut dire, ça, mettre ces millions-là?
[00:29:48] Speaker A: Ça veut dire qu'ils vont… Chaque programme a un peu des agents ou des recruteurs. Pendant la saison, le QB de LSU peut peut-être savoir qu'il s'en va après la saison, parce qu'il sait qu'Alabama est prêt à lui offrir 4 millions. Si LSU ne peut pas matcher ça, il va partir. Donc quand ils disent qu'on va se perdre de l'argent, c'est qu'ils ont ça des recruteurs qui font leur devoir pour savoir qui qu'on peut aller chercher. Puis à partir de là, ils ont un certain budget qu'ils sont prêts à mettre pour tous les qubits. Les qubits dans ces écoles-là, c'est dans les millions qu'ils reçoivent. Donc après ça, c'est vraiment… Comme on dit tantôt Money Talks, puis surtout maintenant, je ne bâme pas les athlètes avec le NIL. Puis beaucoup, les road school vont dire, il n'y a pas de loyauté.
[00:30:42] Speaker B: C'est quoi ton take sur le NIL?
[00:30:46] Speaker A: Moi, je pense que n'importe qui qui aurait été à leur âge, donc mettons que moi ou toi ou une personne plus vieux qui serait à leur âge aurait eu ce même raisonnement.
[00:30:57] Speaker B: Probable.
[00:30:58] Speaker A: Comme, t'as la chance d'être… pis je parlais avec mon coach du Maine. Après, à nous, Maine, ça a été incroyable. All-American. Pis t'es comme, oh man, si t'étais dans cette époque-là, t'irais par-ci tellement rapidement. Pis t'es comme, yes. Parce que j'aurais été offert 400, 500, 600 000. C'est de l'argent qui change la vie. Il ne faut pas être... Comment on dit ? Je ne blâme pas le jeune. J'ai de la misère à blâmer le jeune parce que, comme je te dis, il fait avec ce qu'il sait.
N'importe qui qu'on aurait été dans cette époque-là, on aurait réagi pareillement, on n'aurait pas été différents. Mon texte, c'est « It's the game ». C'est ça que c'est rendu, il faut accepter, à moins qu'on trouve des barrières ou une façon de réglementer le tout, puis qu'on peut jouer à ça avec certaines règles. Mais tant qu'il n'y a pas de règle, à la réalité, c'est les deux côtés aussi. C'est quand j'étais au Maine, combien de coachs que j'ai eus. On avait des coachs qui partaient à chaque année. Surtout le Maine, c'est un programme qui est vraiment pour les coachs, c'est comme un... Comment on dit ça?
[00:32:09] Speaker B: Un tremplin.
[00:32:10] Speaker A: Un tremplin, exactement. Donc, certains coachs sont partis. Tu le vois aujourd'hui, le jour d'après, il est parti. Il n'a même pas le temps de dire bye. Il a eu son off. C'est la même chose.
[00:32:23] Speaker B: Damn. Fait que t'as rien à dire que universitaires, ces gars-là, de 18 à 22, mettons, ils ont pas le choix d'avoir des agents. Parce qu'ils jouent universitaires, mais ils peuvent quand même recevoir de l'argent des universités pour être payés à jouer dans leur club.
[00:32:40] Speaker A: Exact.
[00:32:41] Speaker B: Damn! Crazy, ça!
[00:32:43] Speaker A: Exact. C'est-à-dire qu'ils ont pas le choix d'avoir des personnes prêtes pour eux.
[00:32:46] Speaker B: Mais c'est pour ça, ce côté-là, je trouve ça vraiment le fun, parce que c'est vrai que... à être à leur place. Genre, je vais pas dire non à de l'argent, surtout si je suis bon au foot puis j'aime ça, genre. Mais moi, le petit truc qui m'accroche, c'est le fait de comme, t'as le talent de te rendre dans l'NFL puis tu te dis non à aller dans l'NFL parce que tu sais que tu vas être mieux payé si tu restes au college. Moi, il y a juste ce côté-là qui me gosse un peu. Mais après ça, tu sais, je parle. « Do you », c'est ce que tu veux.
[00:33:14] Speaker A: Ça a changé la game. J'ai écouté pour la NBA. Je pense qu'en moyenne, ils ont 350 jeunes qui s'inscrivent pour le draft, comme à chaque année. Puis je pense que cette année, c'était comme 100, quelque chose, comme 110. Plusieurs jeunes parce que la réalité des choses, c'est être un « hometown hero » à l'université, Le nombre de jeunes, si je parle au niveau personnel, je n'ai pas joué dans la NFL. J'ai eu la chance d'avoir des minicamp invites avec les Bucks et les Giants. Mais même là, le nombre de joueurs que j'ai joués contre qui étaient forts et qui n'ont pas eu de minicamp, il y en a qui ont été signés pour free agent, qui ne garantissent vraiment rien parce que tu es compétitif comme quelqu'un.
Même là, il faut toujours prendre le temps de regarder de deux côtés. Est-ce que la NFL perd un peu de prestige ou la NBA ? Un peu. Le hometown hero de l'Université de Kentucky, ça se peut qu'il ne fasse pas le roster. Ça se peut qu'il fasse drafter 7e ronde, puis il fait 200-300 000 sa première année seulement à l'université de la NFL. Puis il peut rester quelques années de plus, puis faire un peu plus.
[00:34:32] Speaker B: Mais c'est vrai qu'ils sont vraiment les héros. C'est crazy.
[00:34:36] Speaker A: Il y a beaucoup qui passent par eux. La NCA, ça fait beaucoup d'argent. Ils sont payés ces sommes-là, mais imagine-toi combien de revenus qui reviennent à l'organisation pour payer un joueur un million. Il y en a beaucoup qui se fait.
Tout le monde en profite. Moi je dis good for them. Good for them.
[00:35:01] Speaker B: Ils ont compris quelque chose qu'on n'a pas compris encore. Je pense qu'un jour on serait capable d'arriver là.
Je ne sais pas si c'est un problème, mais ce n'est pas un problème. Je ne sais pas à quel point on se regarde de gérer ça, mais je sais que la majorité de nos écoles sont gérées, sont beaucoup fondées par le gouvernement, et certains sont littéralement gérés par le gouvernement. Il y a ce côté-là que je ne sais pas à quel point... – Au Québec? – Oui, c'est ça, au Québec.
[00:35:34] Speaker A: Il faudrait, ouais, il faudrait investir.
[00:35:36] Speaker B: Exact, c'est ça. Mais, tu sais, ils ont investi des sommes... Je parlais de ça, justement, avec JP Béjeun, le coach de Saint-Jean. Puis, tu sais, il me dit qu'ils ont investi des sommes énormes dans les écoles, mais ils investissent zéro dans le sport. Puis c'est comme... c'est plate, genre, pour ça.
[00:35:51] Speaker A: Ouais, c'est plate. C'est dommage. C'est dommage parce que... c'est ça que ça va prendre. Ça va prendre l'investissement, ça va prendre l'engouement, comme tout ce qui vient autour.
[00:36:04] Speaker B: C'est ça, parce qu'après ça, t'essaieras de vendre ton produit si le gars a la chance d'aller jouer aux U.S. puis peut-être avoir un NIL.
C'est tough là.
[00:36:14] Speaker A: C'est tough battle.
[00:36:14] Speaker B: C'est ça, c'est un tough battle.
[00:36:16] Speaker A: Faut pas être... même au niveau des preps ou quoi que ce soit. Puis ça, je trouve, j'ai remarqué beaucoup au Québec, c'est... c'est comme un peu la politique aux États-Unis. T'as les gars qui sont comme... garder le talent au Québec. Pourquoi il va à un prep? Pourquoi il va dans cette école-là? Il aurait pu... Puis t'as les gars qui c'est genre... States or die. Mais comme... non. Moi, je suis dans le milieu dans le sens que... si t'as le talent pour, Go. T'as l'opportunité pour. Si t'as la chance de pouvoir, puis t'as la vision pour, puis t'as le talent pour, le potentiel, go be great. Après ça, si tu crois en toi assez, parce que des fois on est qui pour dire… T'sais, un jeune aujourd'hui, je parlais tantôt pour les bacs, il peut être 5 pieds 11, 190. He might make it. Même si on le regarde aujourd'hui et le jeune il dit « je vais aller au PrEP », nous on pense que ça serait mieux que tu restes, mais on est qui ?
[00:37:14] Speaker B: Exact.
[00:37:15] Speaker A: On est qui ? Si tu crois en toi, puis tu penses que tu es capable de faire que ça se passe, tout est possible. On a vu des gars, j'ai regardé, je pense que c'est Darren Sproul, 5'7, je pense, j'ai oublié c'est quoi l'histoire sur le coach, je savais pas c'était qui ou quoi que ce soit. On est qui pour dire à quelqu'un de ne pas le faire ? Après, nous, le but c'est quoi ? C'est de pouvoir éduquer les jeunes puis les guider vers la bonne direction. Donc c'est prendre le temps de, un, comprendre c'est quoi ces options qu'il y a au Québec, comprendre c'est quoi ses désirs, comprendre c'est quoi sa personnalité, puis où il va fit le mieux ou le plus grandir.
et puis après les conseils à travers là. Puis même chose au niveau des PrEP ou que ce soit division universitaire, bâtir des relations avec des écoles qu'on sait qui développent bien les jeunes ou bien qu'on sait what it's about, quel niveau que ça va arriver, c'est quoi les ressources qu'ils ont, c'est quoi leur network. Mais c'est genre bâtir ce bridge-là de comprendre les cégeps aussi. Si je parle à un jeune, il va me parler des PrEP, il faut que je sois capable de dire Un, c'est quoi les besoins de Vanier? C'est quoi les besoins de Saint-Jean? Je pense que c'est ça qu'on devrait faire. On devrait savoir c'est quoi les besoins de chaque cégep et on devrait savoir c'est quel genre de jeune qui va à CVM. C'est quoi la culture à Saint-Jean ou à Sherbrooke ou whatever it is. Puis pouvoir guider les jeunes vers une bonne direction. Mais à la fin de la journée, c'est le cœur qui décide.
[00:38:47] Speaker B: Et ce n'est pas nous qui prenons la décision, c'est les jeunes.
[00:38:49] Speaker A: C'est les jeunes, puis c'est les parents, puis le cœur décide. Moi, je crois beaucoup aux stations d'entrepreneurs. À fait, je crois beaucoup à la foi, je crois beaucoup à « I'll make things happen ». Tu vois, on est qui pour dire « tu ne peux pas le faire ».
[00:39:05] Speaker B: Non, 100%.
[00:39:06] Speaker A: Non, tu peux. Il y a beaucoup de gens qui l'ont fait.
[00:39:09] Speaker B: Effectivement. Pourquoi pas toi?
[00:39:12] Speaker A: Exactement. Je trouve que c'est l'âge d'un jeune qui ne croit pas en lui. Si tu joues au foot, n'importe quoi que tu fais, tu dois croire en toi-même. Moi, je dis aux gars à Prototype, tu dois croire que tu es le meilleur. Tu marches sur le terrain, c'est toi. Tu es le top dog. Il faut que tu penses comme ça.
Il est défié, t'as perdu. Puis il faut que tu sois capable de penser comme ça, puis tu mets le travail qui back le tout. Puis après, tu te focuses sur tes forces. Puis après ça, comme je disais, on est là pour les guider. Pour pouvoir faire la bonne décision. Mais à la fin de la journée, ça ne m'importe pas ce que je dis.
[00:39:50] Speaker B: Exact. Mais j'aime ça comment tu l'amènes. T'as amené des bons conseils pour ça. La fois qui est le fun, c'est la première fois que j'avais vraiment l'occasion de parler avec quelqu'un qui l'a vraiment vécu de A à Z. Même si on parle pas des mêmes années, t'es encore dedans. C'est ta business. T'es dedans. J'aime ça que t'ailles partager ça.
En fait, c'est notre sport. C'est nord-américain, le football. C'est très, très, très nord-américain, le football. Il faut que tout le monde soit conscient de leur opportunité. En parlant d'opportunité, t'as joué CFL, t'es aussi des camps NFL. Ma première question là-dessus, Je sais que l'université au Québec, on a tout le temps, mettons, 2, 3, peut-être 4 gars par programme qui vont se rendre au combine, mettons. Est-ce qu'ils vont être draftés? Peut-être que si, peut-être que non.
Mais à chaque gars avec qui j'ai parlé, eux, ils se faisaient préparer. Ils se faisaient préparer par leur trainer, ils se faisaient suivre parce qu'ils savaient que ces gars-là avaient du potentiel, puis après ça, ils les préparaient pour le combine. Moi, ce que je veux savoir, est-ce que... ou est-ce que toi t'as joué? Ils préparent les gars pour le combine ou ça fait tellement partie du processus que quand t'arrives au combine de la CFL, t'étais prêt?
[00:41:19] Speaker A: Non. Non. Si je parle de mon expérience à moi, Il te prépare pour jouer au foot, il te prépare pour être en forme physique, il te prépare pour être explosif, mais pas nécessairement pour l'entrevue du combine. Quand je parle d'entrevue, je parle du 40, quoi que ce soit. Oui, à travers les années au Main, je n'ai pas pris de la vitesse. J'ai perdu de la vitesse, en cause de mes blessures. J'ai perdu de la vitesse, mais avec le programme que t'as, c'est assez dû pour que tu te développes comme athlète. Mais je dirais pas que ça te prépare pour l'entrevue qui demande la CFL ou bien la NFL. Donc c'est pour ça qu'il faut que t'as… Moi, j'étais parti au Tennessee pendant deux mois avec Chaz Petrone pour ma préparation, pour prendre le temps de technique de course.
et être capable de bien tester.
[00:42:17] Speaker B: T'étais-tu allé dans les... Je sais qu'il y en a une en Floride, mais tu sais, les grosses, genre, facilities, genre, qui invitent... Non, ouais, l'Exos, pis tout.
[00:42:26] Speaker A: Non, non, non, je t'ai jeté. Mais tu sais, ça, c'est des choix, là. Je donne l'exemple. Nous, qu'est-ce que c'était? C'était vraiment plus personnel, qu'on restait chez le trainer. On était comme trois. C'était moi, Auclair, le grand Auclair, le cahier d'Anthony Auclair, et on avait Fournette, Léna Fournette, qui était avec nous. Puis il y avait Josh Dobbs. Donc on était comme quatre qui s'entraînaient et on restait à la maison. C'était quelque chose de plus privé. Mais t'sais, Fornet, lui, il avait fait exos. Au début, son agent l'avait. Il a appelé son agent et il a répété comme « I'm not doing much here ». Puis c'est là qu'il l'a envoyé avec Chaz au Tennessee, puis il est venu rester avec nous après peut-être deux semaines qu'on avait commencé.
Oui, ça dépend. Je pense qu'il y a des bons préparateurs aussi au Québec. Il y a des bons préparateurs un peu partout.
[00:43:15] Speaker B: 100 %.
[00:43:15] Speaker A: Il faut que tu regardes avec qui tu veux travailler. Je pense que tout le monde est capable de faire une bonne job. Je ne vais pas dire tout le monde, mais je dirais qu'il y a des bonnes ressources dans le monde, en Amérique du Nord. Après, il faut que tu travailles avec des personnes qui fit... Avec toi. Oui, qui fit avec toi, qui fit comment tu perçois ton développement, puis le vibe de la personne, puis en tant que coach, do you like it ? Ça, c'est important.
[00:43:40] Speaker B: Comment t'as vécu, toi, le fait de t'avoir fait repêcher, puis... étais-tu prêt à ça? Comment tu l'as vécu, ce moment-là? Est-ce que là, tu t'es « finally made »?
[00:43:50] Speaker A: Non, non, mais moi, comme je t'avais dit au début du podcast, je vais être vraiment honnête et authentique. Moi, mon but, c'est sûr, c'était la NFL. Puis pourquoi ça serait pas ça? Ouais, donc...
[00:43:59] Speaker B: Exact.
[00:44:00] Speaker A: L'histoire est quand même drôle. Donc, quand j'étais au mini-camp des Bucks, Le minicamp des boxe finissait la même journée que le draft de la CFL. Puis, moi, mon but, c'était vraiment comme... Même si je savais que les chances étaient masse, parce qu'il faut que tu sois réaliste. Faire un roster de la NFL, mettons qu'il y a des backeux là-dedans, ça fait 4, 5, 6 ans. Mettons, je te parle des boxe. Le Vente et David, ça fait depuis 2010 qu'il est là. Pour que toi, tu fasses l'équipe, c'est-à-dire que tu dois littéralement...
prendre la place de quelqu'un. Si tu donnes l'exemple du Canadien de Montréal, le roster qu'on va avoir cette année, pour qu'un jeune se taille une place, il faut que tu sortes quelqu'un. Mais tu as quand même la foi en tant qu'athlète, tu crois en toi-même. Ça, c'était mon but. Donc, dernière journée de camp avec les Bucks, le draft commence à 7 environ, mon vol board à 7. Puis moi, dans ce temps-là, je pensais que je sortirais en première ronde. Je sais qu'il y avait ça, je cherchais un backer, il y avait plusieurs choses qui se passaient. On embarque dans l'avion, il y a peut-être le premier ou deuxième choix qui sort, on fait un escale à Washington, c'est pendant tout le draft, pendant les premières peut-être 30 minutes, je suis dans l'avion. Là on arrive, puis l'escale, pour me rendre à mon avion de Washington à Montréal, je devais littéralement courir. Je reçois l'appel d'Edmonton dans ce temps-là, puis je savais pas c'était qui. Puis je te donne un preview. Avant le draft, je parlais avec mon chum Pierre-Luc, j'étais comme, moi, je m'en fous, je suis drafté, ça me dérange pas de partir n'importe où, à part Edmonton. Parce que la vision que j'avais d'Edmonton, c'était bizarre. Puis je pense que c'était une des équipes où j'avais moins parlé.
Ça, c'est comme n'importe quelle ville. I'm good. La seule chose, je ne reviendrai pas, c'est Edmonton. Là, je suis dans l'aéroport. J'essaie de me dépêcher pour me rendre pour prendre mon autre avion. J'ai un appel, puis je n'entends rien.
Hi, this is the head coach. Just want to say we're very happy to have you here. Very excited. We didn't know we were going to be available in the third round. Let me talk, let me pass you the DC. Hey, what's up? This is coach. Moi je suis genre, yeah, thank you, I'm grateful. Yes, I'm grateful, I'm grateful, I'm grateful. Après tu parles au coach de linebacker, je suis comme shit. Whatever, c'est qui? Dès que j'arrive dans l'avion, je suis en sueur. J'arrive dans l'avion qui s'en va à Montréal de Washington. Je m'assois, je sors mon téléphone, Edmonton.
Donc, je n'ai pas eu le moment de dire... J'y suis arrivé.
[00:46:38] Speaker B: En fait, c'est ça, c'est que t'étais tellement dans la presse.
[00:46:42] Speaker A: J'étais dans la pression, puis j'avais pris ça un peu pour acquis, pour dire. C'est pas grave, c'est comme ça que c'est. Puis je pense que je ne suis pas le seul. J'ai pris ça pour acquis, mais après, rentrant dans la CFL, être à Edmonton, c'était le meilleur. J'ai eu la chance de jouer jeune en tant que linebacker canadien. J'ai eu des stars comme recrues. Beaucoup de gars qui... Mes bons amis. C'est Blair Smith qui fait le programme de linebacker de ProTap à Toronto.
C'est l'un de mes bons amis qu'on a eu à Edmonton. Coase Jones, qui est le coach des Broncos, qui fait la musculation pour les jeunes au programme. C'est l'un de mes bons amis, on a voyagé ensemble. JC Sherrod, qui est le coach des Elks d'Edmonton. C'est l'un de mes bons amis. Je peux nommer tous les boss qu'on a eu à travers Max Ruier, qui joue présentement à BC. J'ai eu tellement de fun, et après tu réalises que la CFL est bonne.
Les gens pensent que c'est facile. Beaucoup d'Américains viennent dans la CFL et pensent que marcher dans un parc, c'est bien. Je dirais que c'est même plus difficile que la NFL. Surtout pour les backers. Le terrain est plus grand. Tu as besoin de plus de jeux open field. Tu as besoin de plus de vitesse. Comparé à la NFL, pour moi, mon prototype, c'était vraiment « good hands, get off blocks, down hill, run stopper type vibe ».
[00:48:03] Speaker B: Tu jouais quel backer ?
[00:48:05] Speaker A: J'étais Mike.
[00:48:05] Speaker B: Tu étais Mike?
[00:48:06] Speaker A: Straight Mike. Ouais, pis... NFS aurait été plus facile, genre. Parce que t'es moins exposé comparé à la CFL. Donc... Ouais, mais c'est ça. C'était une belle anecdote. C'était cool. Looking back, je suis content, là. Je look back, je suis vraiment content, mais... Ouais, j'étais pas... J'ai pas eu le moment de comme... « Oh yeah, I made it. » C'était comme... « It was overdue. » Right? Pis... « What's next?
[00:48:30] Speaker B: » Mais t'sais, moi, je peux « relate » un peu à ça, là.
De la façon comment tu me l'expliques, moi j'ai l'impression que t'étais tellement dans le processus de t'essayer d'avancer, que t'avais de la misère à voir les petites wins. C'est un peu comme moi en ce moment, je vais pas te le cacher, je fais tellement d'affaires en ce moment, puis j'avance tellement dans tous mes projets, puis tout avance, c'est le fun, mais c'est assez rare que je me dis « ah c'est cool ce que j'ai fait », je fais juste continuer.
Ça me fait penser à ça, quand tu m'expliques cette histoire-là, mais il y a une folle histoire dans l'aéroport.
[00:49:08] Speaker A: Ah, man! Je n'entends rien.
[00:49:10] Speaker B: Non, c'est sûr.
[00:49:11] Speaker A: Merci, merci, merci. C'est quelle équipe? C'est qui qui m'a déjà afté? À qui j'ai parlé?
[00:49:20] Speaker B: C'est quand même fou.
[00:49:21] Speaker A: Oui, mais c'était génial. C'était comme Edmonton, c'était la meilleure place que j'aurais pu after. J'ai adoré le locker room, j'ai adoré la ville, j'ai adoré, même si tout le monde dit que c'est plate, moi j'ai vraiment adoré Edmonton.
[00:49:45] Speaker B: T'as-tu une histoire un peu, quand t'as quand même joué 5 ans à CFL, t'as-tu des histoires un peu, t'as-tu ton marqué, peut-être un welcome to the league moment?
[00:49:59] Speaker A: J'ai une histoire que c'est moi qui donne un welcome to the league. Tu vas voir. Rookie year, après peut-être trois games, j'étais top tackler avec Special Teams. I was feeling myself. Première game, j'ai eu quatre plaqués. Deuxième game, j'en ai rock-up deux. Troisième game, j'en ai rock-up deux. Quatrième game, on me double-team. Je commence à faire like the man.
On est en pratique, on est en période de pente. Pente, coverage, tu vas down the field, on a des full reps. Puis à même temps, on finissait toujours avec trois full reps. Puis on avait radement un returner d'Ottawa, Jameel Smith. Small guy, 5 pieds 5, tout petit, 5 pieds 5, 160 jours. 5'7 peut-être, j'ai pas dit suspect non plus. 5, 7, 160. Puis moi comme, I like to have fun. Si tu joues au foot, même avec les kids que je coach, when you do something, you need to have fun. So I like to have fun. Première rep qu'on va full go, je passe à côté de lui, je suis comme, boom ! Je suis comme, welcome to the league, kid ! Il est comme, what you say ?
Whatever. Deuxième rap, je bats mon gars clean. Je retourne, je suis comme « Welcome to the league, kid ». Quand je passe à côté de lui, comme juste pour comme… Je finis comme avec un plaquette dans les herbes, je suis comme « Welcome to the league, kid ». Il commence à snap. What the fuck ?
Et là, les autres trouvent ça drôle, mais ils sont comme « Yo, il a gagné une Coupe Grise, il se bat dans la Ligue ». Moi, je n'y ai aisé, tu sais. Là, j'étais comme « Qu'est-ce que c'est ? ». Et les bacs eux étaient comme « Yo, he's gonna try to fight, je te le dis déjà, ça va être chaud ». Je suis comme « Yo, for real ?
[00:51:40] Speaker B: ».
[00:51:40] Speaker A: Ils sont comme « Bro, il n'a pas aimé ça ». Et là, Edmonton, quand tu finis la pratique, le vestiaire, comment il est fait, c'est que t'as l'attaque à gauche, puis t'as la défense à droite, puis t'as comme deux portes. Le vestiaire est super beau. T'as comme deux portes pour te ramener aux toilettes. Puis moi, j'étais comme l'un des premiers à rentrer. Puis je check l'autre côté, lui, c'est l'un des premiers à rentrer aussi. C'est les deux, on se dirige vers la toilette. Moi, je suis comme « yo », je suis pas là pour me battre. I'm not gonna put my hands. Avant que je traverse la porte, je suis comme « yo ». « I'm a rookie ! » « I'm a rookie, I was joking ! » Puis là, il est comme « Everything's good », puis… Mais c'est juste drôle parce que… « I was the rookie », moi, je suis juste le fou. Puis le gars était comme « You're just gonna try to fight ». J'étais comme « No, I'm good. I don't want… I'm just being a fool, you know ? » Mais ça, c'est un des moments que moi, comme un recrut, qui donnait un « Welcome to the league » à un autre kid, un autre vétéran.
[00:52:36] Speaker B: Aïe, c'est bon ça !
[00:52:38] Speaker A: Ouais, c'était... It was fun. C'était drôle. C'était drôle.
[00:52:42] Speaker B: Est-ce que... Dans tes années qui t'as joué dans la Ligue, tu dois être assez familier avec le ratio canadien. Ouais. Est-ce que le niveau... Est-ce que le niveau canadien dans la CFL est si élevé que ça qu'on n'a pas le choix vraiment d'avoir un ratio pour respecter?
[00:53:10] Speaker A: Est-ce que les Canadiens sont assez bons?
[00:53:12] Speaker B: Ouais, c'est bien.
[00:53:13] Speaker A: Ouais, je vais te le dire comme c'est. Le problème avec les Canadiens dans la CFL, c'est que t'as des gars qui sont vraiment bons, pis y'a des gars qui ont pas d'affaires là.
Puis quand je dis pas d'affaires, c'est comme... Puis ça, je te parle, mettons, aux yeux d'un Américain, genre. Tu vas avoir un backer canadien top-notch, qui peut compter avec des Américains, puis qui est capable de jouer, mais t'auras un des gars qui va faire l'équipe, que genre...
On a besoin, je pense, c'est 21, 22 Canadiens. Ça a un peu fait large le roster. C'est vraiment juste ça. Mais les gars qui jouent, les gars sont bons. Puis l'avantage qu'on a aussi en tant que Canadiens, c'est que quand t'es partant Canadiens, t'as un peu... Quand je dis l'apprentissage, parce qu'on doit jouer des Canadiens, t'es en position que comme... tu as la chance de progresser, de développer. Mais la différence c'est que les meilleurs sont bons, et il y en a qui font le roster, et c'est pas pour enlever à la fin de la journée. C'est comme si tu étais arrivé au CFM, il y en a qui...
[00:54:28] Speaker B: C'est ça.
[00:54:33] Speaker A: C'est ça. Ils se prennent pas de niveau.
[00:54:40] Speaker B: C'est des fillers un peu.
[00:54:44] Speaker A: Ouais, c'est ça l'affaire, parce que oui, il y a des gars qui jouent... Ouais. Et puis même ceux qui... Il y en a qui ne jouent pas non plus, qui sont très très bons aussi. Ils sont sur des équipes spéciales, mais ils sont très bons joueurs. Mais il y en a qui... Ça descend un peu la cote, genre.
[00:55:03] Speaker B: Ben, tu sais, je m'attendais pas à ça, mettons, de la CFL, mais je pense que partout où tu vas, dans tous les programmes, puis dans tous les niveaux, t'en as des demandes.
[00:55:19] Speaker A: C'est vrai, exact. Tu parles à 100%, tu vas à Alabama, puis c'est comme...
[00:55:24] Speaker B: C'est sûr que t'es meilleur que partout ailleurs, mais l'Alabama, il est vraiment pas à la bonne place.
[00:55:30] Speaker A: Il est pas à la bonne place, 100%.
[00:55:31] Speaker B: Puis, t'sais, l'affaire qui est intéressante, c'est que justement, après avoir joué 5 ans, t'as eu du playing time quand même beaucoup, t'as eu quand même une belle carrière à CFL.
Y'a-tu des coéquipiers, mettons, ou des coachs qui t'ont marqué, qui ont un peu changé ta mentalité de voir le football, ou juste qui t'ont marqué à vie, juste dans ta vie, en général? Puis comment qui t'ont marqué?
[00:56:02] Speaker A: Qu'est-ce qu'on a pensé?
J'ai eu des bonnes relations. Les relations, ça fait en sorte que tu développes à d'autres niveaux de ta vie. Les gars que j'ai nommés un peu tantôt, Corey Jones, c'est un grand ami, c'est un mentor, c'est les gars qui étaient plus vieux que moi. C'est un mentor pour moi. Que ce soit de parler de femme ou de parler de décision ou quoi que ce soit, t'es capable d'avoir ce gars dans ton bac. Jesse Sherratt, c'est sûr, son niveau de jeu, son IQ, comment il voit la game, ça m'a vraiment forcé à dire qu'il faut que je devienne un gars plus intelligent, des meilleures réactions.
C'est qu'on parle du programme de prototype, c'est ça. C'est bâtir des gars qui ont un beau processus de jeu, qui comprennent la game à haut niveau, qui ont des bonnes réactions. Ça, c'est sûr, c'est deux pions de la plainte que je pourrais nommer, mais je dirais que les relations que j'ai bâties, everybody played a big role. Les personnes qu'on reste encore en contact, là c'était un passage.
J'ai appris. Moi, je suis un étudiant. J'apprends de tout le monde, surtout le positif. Je ne discrimine jamais. Même ton podcast, je te regarde, je suis comme « OK, I like what he does. I know I can take something from it. » Beaucoup de personnes ont joué un rôle. Des fois, c'est un petit passage, une personne qu'on est ensemble. Peut-être qu'ils ne le savent pas, mais j'ai appris ça de cette personne-là.
[00:57:31] Speaker B: La journée que t'arrêtes d'apprendre, la journée que t'arrêtes de grandir, moi ça c'est un signe que je trouve hyper important. Je pense qu'à chaque jour, faut que tu sois coachable, faut que t'apprennes à... Le football, encore une fois, c'est une qualité que moi perso m'a amené. C'est qu'un peu comme toi, je suis un student partout où est-ce que je vais.
Je vais poser des questions, je vais être curieux. C'est peut-être une des raisons aussi pourquoi j'ai un peu de succès avec le podcast, parce que j'aime ça aller chercher. Moi, je vais apprendre de ça aussi. Je vais aller chercher qu'est-ce qui se dit pas. Moi, je vais aller ressentir ça.
[00:58:06] Speaker A: Je suis d'accord. Il faut que tu restes curieux.
[00:58:10] Speaker B: Exact.
[00:58:11] Speaker A: Ça, c'est Clutch. Je pense qu'on avait un jeune, je vais lui dire son nom, Sam Tremblay. Il a joué pour les Loups l'an passé. Il a changé de Dylan à Linebacker. Puis il a fait les changements, puis on a work ensemble, puis il y a eu une très belle saison l'an passé. Il a été joueur défensif de la Nantes juvénile.
[00:58:27] Speaker B: Oh, nice.
[00:58:28] Speaker A: Puis tu sais, il m'a appelé quand même. On vient de finir le… Comment on appelle ça ? la remise des trophées, puis tout. Puis il m'a annoncé ça, puis le premier message que je lui ai dit, c'est ça, c'est j'ai vu beaucoup de gars avoir du succès, mais après, tu sais, it goes down. Pourquoi? Parce qu'ils perdent leur curiosité, genre. You gotta stay curious. Faut que tu restes curieux, faut que tu cherches toujours à apprendre, faut que tu cherches toujours à t'améliorer d'une certaine manière, parce que la seconde que tu penses que I got the game figured out, Il y a une jam qui va parler.
Tu joues au foot, tu as le même coach, tu comprends le système. Mais des fois, comme en grandissant, il y a une information qui passe différemment. C'est comme la musique. Tu peux écouter une chanson, puis cinq ans plus tard, tu écoutes cette chanson, puis il y a un verse qui te frappe. C'est comme un rallying venue. Il m'a même parlé pour la première fois. Je pense que c'est ça aussi à apprendre, c'est voir les choses de plusieurs perspectives, comme en jouant au hockey. Je t'apprends des perspectives différentes que tu peux voir. Après, c'est toi qui les adopte, dépendant de la situation. Donc, oui, j'aime ça. J'ai apprécié que tu me dises ça.
[00:59:54] Speaker B: Mais tu sais, ce n'est pas s'asseoir là-dessus. Ce n'est pas s'asseoir sur... Fais juste continuer à aller. Surtout si tu es au niveau au secondaire, ta carrière commence. Honnêtement, ta carrière commence.
Il faut tout le temps continuer à apprendre. L'après-football. L'après-football, toi, t'as décidé... En fait, as-tu tout le temps voulu être entrepreneur? C'est à quel moment tu t'es dit, écoute, moi, je me vois pas travailler pour quelqu'un d'autre que moi, après le football.
[01:00:30] Speaker A: Première année CFL, j'ai ma saison, j'ai regardé mon compte de banque.
Ça va être le fun, it's going to be a good ride, mais ça ne va pas être quelque chose qui me permet de pouvoir grandir à ce niveau-là. Je suis un entrepreneur, on m'appelle coach Moons, coach Munumba. Je dis toujours que je suis un enseignant, je suis un entrepreneur aussi, je suis un businessman aussi. Première année au foot, j'avais déjà commencé. J'avais commencé une compagnie d'immobilier. J'ai écrit un livre, j'ai commencé... J'ai écrit un livre, je vais te l'envoyer tantôt. J'ai fait du dropshipping comme on avait parlé un peu tantôt. la revente, la vente. J'ai toujours été dans ce mindset, pas seulement de ne pas travailler pour moi-même, mais plus de grind et de bâtir quelque chose. Je pense que c'est ça qu'aussi beaucoup d'athlètes qui deviennent entrepreneur, ils veulent construire quelque chose. Moi, je voulais bâtir quelque chose. Entre moi et toi, c'est sûr, RB Polotype, au début, quand je commençais, je faisais d'autres choses. Je faisais du wholesaling pour une des compagnies que j'avais. On ne m'a peut-être pas imaginé aussi gros que c'est présentement. Mais je savais que je voulais le foot. Assez vite, je me suis dit que le foot, c'est un outil. Et dans la CFL, c'est cool. Mais je n'étais pas comme… « This is it and that's it. » C'était comme... Peut-être pas un regret, mais je pense que j'ai souvent été, même mes off-season, je m'entraînais et je prenais ça au sérieux, mais je dis toujours que c'est une question d'énergie. Il y en a qui restent chez eux et « Everything is about the next season. » Il faut que je revienne. Moi, c'était comme « OK, je m'entraîne, je fais ce que j'ai besoin de faire pour être préparé. » Mais après, dès que je finissais mes entraînements, c'était comme business. Business, qu'est-ce que je peux... N'importe quel projet que je travaillais, c'était... Donc oui, c'est important. Pour l'entrepreneuriat, je trouve que c'est important. Pouvoir bâtir des trucs, c'est important. Pouvoir créer un impact positif et changer des vies, c'est important. Mais juste être capable de construire, tu sais. C'est super, super critique.
[01:02:53] Speaker B: Je suis 100% d'accord avec toi. Est-ce qu'en ce moment, est-ce que tu es à temps plein dans l'impact de prototype? Ah, nice!
[01:02:58] Speaker A: – Oui, je suis à temps plein. Ça fait... À l'enfant, depuis que j'ai arrêté de jouer, j'ai enseigné une année.
[01:03:05] Speaker B: – Oh oui!
[01:03:06] Speaker A: – Oui, long story.
[01:03:07] Speaker B: – Attends, t'as fait un bac en enseignement?
[01:03:12] Speaker A: – Non, non, non, j'ai fait un bac en psycho. C'est une longue story. J'avais fait un camp, puis il y avait une personne qui bâtissait une école privée, qui avait acheté une école privée. Au début, c'était pour aider à bâtir un programme de foot. Puis des fois, pendant la off-season, je faisais du remplacement. Puis ils m'avaient demandé d'enseigner, j'avais dit non. Puis là, c'était un moment de ma vie que je cherchais vraiment. Je faisais comme le 75 hard. I was really trying to change, you know, trying to elevate. Puis je disais, ça peut être une belle opportunité. So j'ai enseigné pour une année. Loved it.
[01:03:43] Speaker B: Ah ouais?
[01:03:44] Speaker A: Cinquième année primaire, j'avais mon groupe. Tellement appris, appris sur moi-même, appris sur l'humain, appris sur qu'est-ce que ça prend. Mais après ça, dans ce temps-là, je suis Herbie prototype aussi en même temps. Mais ouais, depuis que j'ai arrêté le foot, je fais ça à temps plein.
[01:04:00] Speaker B: Très sick, man. C'est si on parle de linebacker prototype, comment que t'as...
C'était quoi l'idée?
[01:04:09] Speaker A: Moi, ça a commencé avec... J'ai un ami à moi, Kadim, qui avait fait un camp à Mont-Laurier. Au début, Loki, moi, j'étais un geek. Quand ça vient au foot, j'étais le gars qui était toujours dans le film room, toujours dans le bureau des coachs. Mais je sais que je ne pensais pas que je voulais coacher. Puis il m'a invité, puis je suis comme, OK, je vais venir le faire. Puis j'ai vu comment, en trois jours, les jeunes... Tu sais ce qu'est Kurakai, le show?
[01:04:37] Speaker B: Je connais le show, mais je n'ai jamais écouté.
[01:04:40] Speaker A: Imagine-toi un film comme... J'avais des gars qui se faisaient tabasser. On faisait des one-on-one contre les running back, on se fait tabasser. C'était dégueulasse. Puis, à la fin du camp, on tabasse tout le monde. J'ai vu le don que j'avais, le gift that I had of teaching. enseigner, puis je suis comme « Ok, I might be a good coach ». Puis tu sais, être un bon coach, c'est pas… C'est vrai que des fois, on pense, c'est pas « X is an O » vraiment. C'est comment tu peux faire un jeune se sentir en confiance. La communication, comment un jeune peut prendre ton coaching puis le croire. Moi, dis-donc, on peut enseigner la même chose. Mais le jeune ne va pas se développer de la même manière. Pourquoi? Parce que c'est l'approche, c'est l'affinité, c'est comment c'est de « delivery ». La relation. J'ai vu que c'était un « gift ». Je me suis dit l'an prochain, ça je m'en arrive à ma saison 2019, je me suis dit l'an prochain je vais commencer un truc de « backer ». Au début j'ai commencé une page juste pour partager. Il n'y avait pas de trucs de back-up. Partager du knowledge en ligne. Puis on a commencé en présentiel, entre quelques groupes de gars. Puis après ça, je pense que quand tu fais du bon travail, les gens se parlent. Puis après, ça fait en sorte que... OK, on a commencé avec 5, on est rendu à 15. On a commencé en ligne, puis le Big Group Online. Là, on a ouvert. On a commencé à Québec. On a commencé à Toronto. On a commencé à Ottawa. On a commencé au Connecticut.
[01:06:04] Speaker B: Ça, c'est malade.
[01:06:04] Speaker A: On a commencé à Edmonton. On a expandé à d'autres positions aussi. Puis parce que ce que je vois, c'est que le coaching que les gars reçoivent, c'est insane. Puis je ne pense pas qu'il y ait un programme qui peut préparer les gars comme on le fait. C'est un niveau incroyable de coaching, un niveau incroyable de soutien. Comme je disais tantôt au début, je pense qu'avant qu'on commence le show, on va parler de ça. Quand tu crois qu'est-ce que tu fais, tu ne peux pas juste être un coach. Il faut que tu sois un businessman aussi. Parce que si tu crois qu'est-ce que tu fais, Tu veux que tout le monde goûte. T'es assuré que comme, the impact that you make, tu veux le multiplier. Ça a commencé comme ça, un petit groupe, coaching the guys. Juste m'assurer que les gars comprennent ce que ça prend pour réussir. Après ça, il y a plus de gars qui sont ramenés dans la meute.
[01:06:58] Speaker B: Puis tu sais, honnêtement, j'ai vu le... sur ton site internet, tu as listé les coachs que tu as, puis honnêtement, man, genre, vous êtes stack, là. Honnêtement, c'est fou, là. J'avais des talents, mon gars, là, des gars qui ont joué à des très hauts niveaux, des super bons coachs aussi qui font partie de ça, c'est vraiment... Exact, c'est ça.
[01:07:21] Speaker A: Parce qu'il y a beaucoup de gars qui jouent au bon niveau, puis... Ça veut ne pas dire qu'ils sont des bons coachs.
[01:07:25] Speaker B: C'est ça.
[01:07:26] Speaker A: Moi je dis toujours qu'on a des enseignants, on a des mentors. Sam Thomassin avec Leoline, c'est débile comme lui que j'écoute. Junior Luke, Benoit Marion avec les D-Line, Aymen aussi qui a commencé avec nous. Insane. Ça a juste pas rapport. Des fois, je regarde les jeunes. Il y a des jeunes qui ont commencé avec nous, mettons genre en secondaire 3. Donc, ils n'ont pas été exposés à d'autres… Tu sais quand t'as pas été exposé à d'autres choses, Je me disais, est-ce qu'ils savent que ce n'est pas la norme? Peut-être que tu rentres dans le programme, tu n'as jamais fait d'autre chose, tu n'as jamais été coaché ou tu n'as jamais fait un autre programme de développement, puis tu rentres dans ça et ça prend sur ce que tu expériences. Je me disais, si on regarde dans mon temps, on n'avait rien de ça. J'avais Ousmane, un grand menteur, qui a une grosse partie de ma réussite aussi.
Mais comme on n'avait pas des programmes aussi structurés, développés, comme on le fait. Puis je me dis, j'espère que les gars, ils savent que quand même… Be grateful. Like, what you're doing is crazy. Puis je parle en Amérique du Nord, puis je peux parler de ce programme-là dans d'autres places, aux States, qu'on peut croire que le foot est développé, mais qu'ils prennent le temps de ramener une expertise comme ça pendant sept, huit mois, dix ans, six ans. Ouais, c'est insane.
[01:08:48] Speaker B: Non, c'est vrai que c'est vraiment cool, mais j'aime ça comment tu l'amènes, c'est que vous êtes des enseignants, vous enseignez le football, mais c'est vraiment bon. J'ai vu que sur ton site internet, t'as mis ta philosophie, t'as un peu de Limebacker pour l'autre. Je veux t'entendre là-dessus. Je te cite là, t'as dit, c'est encadrer les joueurs tout au long de leur parcours footballistique. Qu'est-ce que tu veux dire par là? Je sais que t'en as un peu parlé avec le style un peu que t'amènes et tout ça, mais si on va vraiment deep dive, qu'est-ce que t'offres? Qu'est-ce que tu fais?
[01:09:24] Speaker A: 100 %. Quand je parle d'encadrer, ça va au-delà du foot, évidemment. C'est aussi bâtir le mindset. Les gars qui sont en train avec moi et qui sont en train avec nous comprennent. Pour moi, de un, quand on parle de la philosophie, c'est vraiment le « build man ». Je vais bâtir des hommes, des hommes qui réussissent, des hommes qui ont un mindset différent, comme « déchirer les analyses ».
Il faut que tu bâtisses ton mindset que quand à mon âge, il y a une 1%. Je veux les installer une mentalité de toujours continuer, de maximiser son potentiel. Ça c'est numéro un. Après ça, quand ça vient au niveau du programme, qu'est-ce qui est offert, En France, c'est un programme qui est de 7 à 8 mois. On est avec les jeunes de janvier jusqu'à ce que les gars retournent pour leur saison. Les jeunes, évidemment, la partie numéro un pour nous, c'est sur le terrain. Deux à trois fois par semaine, on est sur le terrain avec eux. travail à la technique. La saison, tu n'as pas la chance de faire tout ça. Parce que ton indie, tu as peut-être 10-15 minutes, puis c'est du footwork. C'est juste un warm-up pour moi. Donc, tu as la chance d'aller dive deep dans la technique puis dans le processus mental. La deuxième partie, c'est sûr, c'est l'IQ. On a bâti un programme d'IQ qui, à chaque semaine, on les rencontre. Donc les rencontres à chaque semaine, on travaille sur leur connaissance de jeu, leur processus mental, on travaille sur comment comprendre l'attaque. Comprendre c'est quoi exactement ? Qu'ils s'exécutent au niveau offensif. Mettons pour les backeux, aux lines c'est le contraire opposé, aux d-lines c'est la même chose. Pour moi c'est comme ça, c'est deux grosses parties. Après ça, c'est la musculation, pour les gars qui ont besoin. S'il y en a qui ont déjà leurs problèmes, c'est correct aussi.
[01:11:12] Speaker B: Vous en offrez des muscu ? Ah très sick !
[01:11:14] Speaker A: Il y a aussi... Moi je crois beaucoup au yoga et la thèse. J'en ai fait et ça a changé ma carrière. Donc ça c'est à chaque semaine aussi. Puis les jeunes travaillent avec... En fait j'ai pris tout ce que dans ma carrière j'avais besoin et que j'aurais aimé avoir un peu plus tôt. Performance mentale. Donc ils travaillent avec un sport psychologiste, mental performance coach à chaque mois pour les faire comprendre exactement comment rebondir au niveau de la confiance, l'estime de soi, manager ton stress, puis après ça, la nutrition. C'est vraiment un programme qui est 360, mais je dirais les forces, c'est vraiment le mentorat, le IQ, la connaissance de jeu, la technique. Donc développer, t'es des techniciens à la position d'être efficace.
[01:12:01] Speaker B: C'est vraiment complice, sérieusement. C'est vraiment cool que vous offrez ça. C'est aussi de t'entourer. Si tu t'entoures des personnes qui, justement, tu dis que tu veux créer des gars qui veulent plus, le fait de faire partie de ce groupe-là, puis de t'entourer de ces personnes-là, ben, veux, veux pas, ça t'amène aussi vers là. Puis ça, c'est hyper bon. Ton environnement est primordial.
[01:12:27] Speaker A: C'est à ce stage-là.
[01:12:28] Speaker B: Exact, c'est ça. Surtout à ce stage-là, effectivement.
[01:12:30] Speaker A: C'est comme ton temps, c'est ton temps que tu le passes d'une certaine manière. Soit tu passes ton temps avec nous, puis avec ton équipe aussi, mais t'as tellement de choses à faire que tu passes au parc, en train de chiller, avec des gars qui n'ont pas de but. Puis t'es entouré de gars qui veulent. C'est un bel environnement.
t'es manufacturé pour gagner.
[01:12:59] Speaker B: Non c'est ça.
[01:13:00] Speaker A: Je pense que c'est important.
[01:13:01] Speaker B: Un linebacker souvent on va dire que c'est comme le QB de la défensive. J'ai vu dans un de tes vidéos que tu parles que c'est une position qui demande beaucoup de knowledge. Tu parles d'apprendre les fundamentals. C'est quoi ces fundamentals-là?
[01:13:18] Speaker A: Donc, un, le processus de la game. Souvent, tu ne veux pas de passer de un à trois. C'est un, deux, trois. Comment lire le jeu ? En tant que baccalauréat, on dit toujours que tu es un « run stopper first ». Donc, pour nous, c'est un, développer des gars qui savent jouer la course, évidemment, mais développer tout ce qui a rapport à à finir le jeu. Parce qu'à la fin de la journée, quand tu joues en défense, tu joues au foot, le but c'est quoi ? C'est de planquer. Donc, comprendre comment bouger, être efficace dans tes mouvements, comprendre au niveau de la technique, lesquels outils, pas juste avoir des outils, mais comment les utiliser, quand les utiliser. et aussi comprendre la lecture de jeu, la prise de décision. Donc pour moi, les fondamentaux, c'est ça, c'est les mouvements. Move well, react well, ton IQ, lecture de jeu, processus mental. Après ça, la technique, évidemment, le processus de, pas juste plaquer, mais comment se rendre au plaqué. Donc c'est ça pour moi, comment on bâtit le reste, c'est learn how to move, learn how to read, and learn how to use your tools.
[01:14:26] Speaker B: Puis, si on avait flippé ça sur... Mais mettons, c'est quoi que ça prend pour devenir un linebacker élite?
[01:14:38] Speaker A: Ouf! Être un bon athlète. On va pas se cacher, c'est sûr. Moi, tu sais, je garde ça simple pour les gars, puis je pense qu'il y a d'autres choses qui viennent autour, puis on prend le temps d'en parler, mais être un bon athlète, c'est important. mais le mindset de l'athlète. Souvent dans le programme, on dit, je dis toujours aux gars, playing defense is weak, jouer en défense c'est faire, même si t'es un backeux, si tu veux jouer en défense avec un mindset offensif, c'est être un agresseur. Donc je dis toujours, être agressif, être violent et donner de l'effort, courir au ballon.
Si on simplifie ça, mettons même mes kids qui sont en pré-saison présentement, mais qui sont avant la saison. Tu peux être stressé, le foot c'est stressant, on parle pas beaucoup de ça.
[01:15:22] Speaker B: C'est vrai que c'est stressant.
[01:15:23] Speaker A: C'est super stressant quand même.
[01:15:24] Speaker B: Vraiment.
[01:15:25] Speaker A: Quelque chose que je manque pas du foot c'est ça, c'est le stress.
[01:15:28] Speaker B: Exact. L'incertitude de performance, là, est quand même énorme.
[01:15:33] Speaker A: Énorme. Moi, j'ai trouvé la recette.
[01:15:35] Speaker B: Pourquoi?
[01:15:35] Speaker A: La recette, c'est « run to the ball », donne l'effort et sois violent. Le reste, tu vas faire des erreurs, tu vas manquer des plaquets, tu vas manquer des « reads », « it's gonna happen ». À moins que tu ne joues pas, si tu es sur le banc.
[01:15:51] Speaker B: C'est ça.
[01:15:52] Speaker A: Et si tu joues et que tu es « in the game », La recette pour l'anxiété, c'est contrôle ce que tu peux contrôler, donc ton effort et ta violence.
[01:16:02] Speaker B: Exact.
[01:16:03] Speaker A: Tu n'as pas le choix, inouïs, d'être violent quand tu joues.
[01:16:04] Speaker B: C'est ça, exact. Peu importe ce que tu fais, juste le fait de comme si tu es tout le temps le gars qui court à balle. Tu y vas, tu y vas, tu y vas. Peu importe t'es où, man. Tu te fais pancake, tu t'enlèves, tu fais quoi? Juste cet effort-là. Comme tu dis, je l'avais jamais pensé de même. C'est vrai que l'effort, c'est une des choses que tu as plus que contrôle là-dessus. C'est bon ça, j'aime ça que tu dises ça. L'effort, man.
[01:16:29] Speaker A: 100%.
[01:16:32] Speaker B: Ben, tu sais, comment tu gères la... Tu sais, là, on parle plus en tant que... Tu sais, mettons, personne, genre, sur le terrain, comment tu peux réagir à ça? Mais, tu sais, un linebacker, ça doit aussi communiquer. As-tu des trucs de communication?
[01:16:48] Speaker A: Est-ce que vous le tuez ? Mais moi je dis toujours, one believe what you see and say what you see. Comprends, focus sur toi-même en premier. Comprendre c'est quoi ton rôle, tes checks. Après, ouvre tes oreilles. Parce que t'apprends beaucoup, t'entends les DB parler, t'entends le We're Back parler ou quoi que ce soit, les Have Back. Comprends-le tout, mais je dirais toujours « believe what you see, say what you see ». You can never over-communicate sur le terrain de foot. Comme tu vois une motion, tu dis « motion A », « back check », « back Xerox », whatever it could be.
Puis en plus de ça, une chose qu'on dit souvent aux jeunes, c'est l'un des aspects les plus importants, pas juste dans le foot, mais dans la vie, c'est ton focus. Ton podcast, on parlait tantôt jusqu'au milieu, t'es constant, parce que t'es focus. Si tu perds ton focus, ton podcast va à l'eau. Même chose pour le prototype, si je perds le focus puis je commence à faire d'autres choses, Quand tu communiques sur le terrain, tu touffes ta bouche et tu parles, ça augmente ton focus, ça augmente ta préparation. T'es sur le terrain et t'es plus « wired in ». Moi j'encourage les gars, je dis toujours « believe what you see and say what you see », parce qu'à la fin de la journée, plus que tu communiques, plus que ça t'enlève le stress. Don't be chewing on your mouth, please. C'est un jeu de confiance.
Si tu ne penses pas que tu es le meilleur, tu n'es pas le meilleur. Il faut penser avant de devenir.
[01:18:28] Speaker B: Non, c'est vraiment bon. Puis c'est vrai que, t'sais, plus le football avance, mais plus t'avances dans ta carrière de foot, je pense que la game devient de plus en plus mentale.
[01:18:37] Speaker A: Oui.
[01:18:38] Speaker B: T'sais, faque, c'est pour ça que, t'sais, moi si genre je look back à ma carrière, mettons, Si il y a une chose que je peux ressortir de ça et que je peux le donner en conseil, c'est justement, peu importe qui tu es, tu es un rookie, tu es un vet ou whatever, tu arrives de où, quand tu es sur le terrain de foot, ne gêne-toi pas. Ne sois pas gêné parce que ça va te briser, mon gars. Parce que c'est là que tu commences à hésiter. La journée que tu commences à hésiter, c'est la journée que tu arrêtes de jouer au foot.
[01:19:06] Speaker A: Show your personality.
[01:19:08] Speaker B: Exact, man.
[01:19:09] Speaker A: Show your personality.
[01:19:10] Speaker B: Exact, 100 %. 100%. J'ai vu que vous aviez fait un camp en Floride. C'est quoi ça, ce camp-là?
[01:19:17] Speaker A: On a beaucoup de gars qui travaillent avec nous en ligne. On fait toujours un camp au Québec, un camp en Floride. Le camp de trois jours, c'est une retraite qu'on fait. En Floride, c'est parce qu'à travers la page, tu rencontres d'autres personnes. J'ai un ami que j'ai développé. C'est le DC à St. Andrews. Il m'a souvent dit...
Ça permet aux gars en ligne de pouvoir, comme 15 à 16 ans pour l'homme, avoir l'expérience qu'on a aussi d'être avec nous aussi au niveau présentiel, puis avoir le coaching, puis une belle expérience au niveau pour eux, faire des amis, puis d'expérience pour l'autre type aussi en même temps. Le camp, c'est vraiment comme réservé pour les jeunes qui s'entraînent avec nous.
un peu partout aux États-Unis, ou bien, il y en a des qui sont descendus de Calgary, d'autres places aussi, pour pouvoir s'être expensés.
[01:20:08] Speaker B: Ah, très nice!
[01:20:10] Speaker A: Ouais.
[01:20:10] Speaker B: Dans le fond, t'as pas juste des gars, mettons, du Québec puis du Canada.
[01:20:16] Speaker A: Non, il y en a partout. Il y en a des kids d'Europe aussi dans le programme.
[01:20:18] Speaker B: No way !
[01:20:19] Speaker A: Oui, qui font le programme. On a des kids du Canada Ouest qui sont dans le programme. On a des kids du Québec qui sont dans Chicoutimi, exemple. Le programme est un peu plus loin pour eux. Trois Rivières, beaucoup de kids de Trois Rivières aussi dans le programme. Québec, évidemment. Et puis beaucoup, beaucoup, beaucoup aux États-Unis aussi. Il y a un groupe de vieux aux États-Unis qui s'entraîne avec nous.
[01:20:42] Speaker B: Yo, honnêtement, félicitations, man. Très sick.
[01:20:45] Speaker A: C'est le début. C'est le début.
[01:20:46] Speaker B: Exact. Ce n'est que le début, mais... Moi, honnêtement...
Je pensais pas que c'était aussi gros que ça. Moi, j'ai connu le début, j'en ai connu, quand James puis Darnley commençaient à y aller. Puis là, on commençait à avoir les clips. On entendait un peu parler. Tu vois, 5 ans plus tard, 5-6 ans plus tard, mettons, c'est hot de voir l'évolution de tout ça. Combien de jeunes, à peu près, vous êtes?
[01:21:19] Speaker A: Sur le programme, cette année, mettons qu'on regarde O-Line, D-Line, Linebacker, on était environ 300. Plus de 300.
[01:21:25] Speaker B: Oh my god!
[01:21:26] Speaker A: Là, je pense qu'on a une structure solide et un bon staff pour aller plus loin. On était un peu plus de 300 gars qui ont fait le programme. Avec les camps, peut-être autour de 350 de jeunes qui ont eu la chance de pouvoir s'entraîner avec nous et faire leur season.
[01:21:45] Speaker B: C'est très sick, man. Puis dans ces... Ben, mettons, dans ton groupe du Canada, parce que j'ai vu qu'il y avait 21 joueurs qui ont fait partie des tournois nationaux.
[01:21:59] Speaker A: Puis il aurait pu y avoir plus.
[01:22:00] Speaker B: Ah oui?
[01:22:01] Speaker A: Ouais. Il aurait pu y avoir même beaucoup plus que ça.
[01:22:03] Speaker B: C'est vrai que ça, c'est vraiment cool. J'ai vu ça, puis...
[01:22:06] Speaker A: L'an prochain, on veut pousser un peu plus. C'est ça qu'on parlait avec... On veut pousser un peu plus. Parce que t'sais, il y a des gars qui... Ah, j'aime tant pas de le faire.
[01:22:12] Speaker B: C'est comme... Why not?
[01:22:15] Speaker A: Il y en a qui m'ont dit ce sujet-là comme si j'avais juste resté m'entraîner. Pour moi, je suis comme, OK, c'est cool, mais c'est un bon stage. C'est un beau stage. Moi, j'ai fait Team Québec deux fois. Je le recommande, 2009-2010, avant que je parte au PrEP. C'est un bon stage. L'an prochain, on va vraiment pousser pour que, si on doit, toutes les équipes qui représentent le Québec, C'est les jeunes du programme. C'est le but. Le but, c'est d'avoir des résultats. On va vraiment le pousser encore plus. Je pense qu'il y en a qui l'ont fait, puis il y en a qui ne l'ont pas fait.
[01:22:58] Speaker B: Non, 100%. Puis tu vois ce que j'aime aussi de la façon comment, mettons, tu builds ta business, c'est que tu as vraiment commencé le plus niché possible, c'est-à-dire les linebackers. Tu es allé où est-ce que toi, tu connaissais. Tu es allé où est-ce que tu aurais pu avoir un impact le plus rapidement possible. Fait que tu as commencé là, puis tu expands autour de ça. Puis ça, je trouve ça vraiment cool. Je pense que c'est une des meilleures façons de se starter, je pense.
[01:23:25] Speaker A: Je suis d'accord.
[01:23:26] Speaker B: C'est vraiment cool. Moi, je prends des notes.
[01:23:29] Speaker A: C'est bon, moi aussi.
[01:23:32] Speaker B: Très cool. T'es un peu le mentor. Tantôt, on parlait, tu vas encadrer les jeunes, tu vas leur montrer des valeurs et tout ça. T'es un peu le mentor pour plusieurs de ces jeunes-là.
Si, mettons, en finissant le podcast, tu avais peut-être un conseil à donner à ces gars-là pour avoir une carrière, peut-être jouer pro, peu importe, juste dans la vie, où est-ce que ces gars-là veulent aller, peu importe leur objectif, toi, ce serait quoi? Qu'est-ce que tu dirais, Chris?
[01:23:59] Speaker A: J'ai beaucoup de conseils que j'aurais pu donner, man. Mais je dirais... Moi, je parle beaucoup de mental toughness. Parce que je sais que, comme j'ai dit tantôt, il y a toujours quelque chose. Dans la vie, even when things are going well, il y a toujours quelque chose. So, do the shit you don't want to do. Sois clair dans ce que tu veux.
Juste pousser. Poussez au maximum. Ne vous inquiétez pas pour vous-même. Il n'y a pas de route facile. Faire comprendre aux jeunes de sortir de leur zone de confort. Maximisez votre potentiel dans tous les aspects. Puis deuxième chose, c'est comme on a parlé tantôt au bio sponge, soit une éponge. Comme apprends, apprends, apprends, apprends, apprends. Puis non seulement apprends, chaque fois que tu approches une situation, regarde c'est quoi que tu peux apprendre dans cette situation-là.
[01:24:54] Speaker B: Exact. Comment cette situation-là peut se retourner à mon avantage?
[01:24:57] Speaker A: Exact. Puis tu peux... Tu penses parler pour toi que tu es arrivé à l'Enocs et que Thaw is going to start. What is he teaching you? Parce qu'il y a toujours quelque chose qui est là pour t'apprendre. Il n'y a pas de choses négatives qui peuvent arriver à quelqu'un. Moi je dis toujours ça. Parce que quelque chose de positif qui t'arrive, peut-être down the road c'est négatif si tu n'as pas bien handled, si tu n'as pas appris ce que tu avais besoin. Donc juste apprends, sois un esponge, sois tellement curieux parce que tu peux apprendre des victoires, des échecs, surtout des échecs et des autres. Juste apprends et sois un savage.
[01:25:31] Speaker B: Je suis 100% d'accord avec ça. Puis, tu sais, pour mettre un peu de pouce là-dessus, c'est comment que... Une chose que tu peux contrôler, c'est comment tu réagis à ces situations-là.
[01:25:42] Speaker A: Enfin, comme...
[01:25:43] Speaker B: Merci, Chris, man.
[01:25:46] Speaker A: J'apprécie de vous remercier à toi.
[01:25:48] Speaker B: J'aime vraiment ça que tu sois venu à Sherbrooke, man. T'as accepté. Je sais que t'es un gars très.
[01:25:52] Speaker A: Occupé, man, mais... Non, c'est sûr. Mais je respecte ton work. Je vois ta discipline, je vois qu'est-ce que tu fais, puis I know it's big.
[01:26:02] Speaker B: Merci, man.
[01:26:02] Speaker A: It's already big. Moi, je respecte ça beaucoup, puis je vais faire le drive.
[01:26:07] Speaker B: J'apprécie, man. Ça peut influencer d'autres personnes, gros, à venir, sérieusement.
[01:26:10] Speaker A: Bientôt, c'est eux qui vont beg.
[01:26:12] Speaker B: Ouais, c'est ça.
[01:26:13] Speaker A: Moi, je suis venu là, et bientôt, c'est eux qui vont beg pour venir. Il y aura une liste d'attente.
[01:26:18] Speaker B: Non, exact. Mais merci, sérieusement. J'apprécie énormément.